Figurine féminine
Objet
- Type d'objet : Objet
- Nom vernaculaire : Ibeji
- Géographie : Afrique – Afrique occidentale – Nigéria
- Culture : Afrique – Yoruba
- Date : avant 1997
- Matériaux et techniques : Bois
- Dimensions et poids : 24,7 x 7 x 9,4 cm, 210 g
- Ancienne collection : Musée Barbier-Mueller (Genève) ; Précédente collection : Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie (Afrique) ; Ancienne collection : Josef Mueller ;
- Exposé : Oui
- Numéro d'inventaire : 73.1997.4.164
Description
Bois. Cette statuette représente une effigie féminine pour le culte des jumeaux ; le corps à demi-nu est vêtu d'une simple jupette en fibres autour de la taille ; la statuette porte de sandales aux pieds, des colliers de perles et de métal autour du cou et de la taille, puis de longues boucles d'oreilles faites de fils tressées ; la coiffure haute est constituée par de fines nattes réunies au sommet de la tête ; les yeux sont en arcs de cercles et reunis par une accolade ; le nez est aplati avec des narines épatées ; la bouche est large et rectangulaire, avec des lèvres épaisses ; les mains sont dissimulées sous la jupette ; le nombril est rond et proéminent ; présence de 3 scarifications verticales le front et 2 rangées de 3 scarifications horizontales sur les joues.
Usage
Le mythe des jumeaux est un des mythes africains présents dans la culture yoruba. Ils sont considérés comme des êtres extraordinaires qu’il faut choyer car ils peuvent apporter la prospérité comme le malheur de leurs parents. Ils sont souvent associés à Shango, le dieu du tonnerre et de la pluie qui peut être extrêmement généreux comme très violent. Les statuettes ibeji peuvent être faites à la naissance de jumeaux afin d’accompagner les offrandes et les cultes aux divinités qui peuvent leur être associées. Si un jumeau meurt, les parents devront prendre soin de sa statue comme d’un enfant pour éviter le malheur. Les ibeji peuvent aussi être commandées en cas d’infertilité.