Sitar et tabla (Népal-Inde). Salon de musique : Concert enregistré au théâtre Claude Lévi-Strauss le 12 janvier 2008
Enregistrement sonore
- Auteurs : Bataju Narendra ; Khan Latif ; Bataju Vidya ;
- Editeurs : Paris Musée du quai Branly ;
- Date d'édition : 2008
- Sujets : Concerts, Musique traditionnelle, Musique hindoustani, Rāga, Improvisation (musique), Ethnomusicologie, Népalais, Indiens (de l'Inde), Hindous, Luth, Tambour à une peau, Asie du Sud, Inde (nord), Népal, Hindou, Inde du nord, SitarTamburaTabla
- Langue(s) : Hindi, Français
- Description matérielle : 1 disque compact (1 h 14 min 00 s), : DDD
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Salon de musique, Saison 2007-2008.
- Fonds spécifique : Théâtre Claude Lévi-Strauss
Notes
Vidéo Youtube disponible à l'adresse ; Https://youtu.be/coUkTuSNu4A ; Salon de musique (12 janvier 2008, foyer du théâtre Claude Lévi-Strauss) ; Dossier d'archive du spectacle conservé au service des Archives et de la Documentation des Collections au Musée du quai Branly
Résumé
En Inde, le mot sangitâ, ou « musique », signifie « rassembler le tout et le dire ». Ce tout renvoie à l’union du corps, de l’âme et de l’intellect. Procurer un ravissement esthétique à l’auditeur (rasa ou « saveur ») est bien la vocation première du musicien agi par la dévotion. La musique proposée pour ce concert est dite hindoustanie (née de la convergence entre cultures arabes et indiennes en Inde du nord) de style khyal. Narendra Bataju, joueur de sitar (l’instrument roi du khyal), débute par une longue introduction en solo (âlâp) durant laquelle il explore un mode (raga) pour en révéler l’atmosphère et en dévoiler les nuances. Il est ensuite rejoint par le percussionniste de talent Latif Khan, joueur de tabla ; la vitesse du tempo initial (tala) s’accroît, permettant à l’interprète d’introduire certains traits mélodiques-rythmiques improvisés. Un bourdon musical est assuré par Vidya Bataju, au tambura. Pour les amoureux de musique classique indienne et les mélomanes de toutes sensibilités, le nom de Narendra Bataju évoque celui d’un artiste de génie. Ravi Shankar fut si impressionné par son « talent inné, son sens de l’émotion musicale et sa virtuosité » qu’il le prit comme disciple.