Le devoir de mémoire
Enregistrement sonore
- Auteurs : Gerbeau Hubert (1937-....) ; Lorraine Alain (1946-2000) ; Ramassamy Dominique (1955-....) ; Gerbeau Hubert (1937-....) ; Lorraine Alain (1946-2000) ; Ramassamy Dominique (1955-....) ; Association réunionnaise communication et culture ;
- Editeurs : Paris Association réunionnaise communication et culture ;
- Date d'édition : [DL 2007]
- Sujets : Mémoire collective, Esclavage
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 disque compact enregistrable (47 min 10 s)
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Les dossiers de l'Arcc, Histoire., Vol.1,
- N° de référence commerciale : [sans réf.]
Notes
Enregistrement : (France) Marseille, Conseil général des Bouches-du-Rhône, Colloque de l'ARCC, 19980131
Résumé
La complexité et les souffrances à la fois physiques et identitaires justifient le devoir de mémoire. Les différentes abolitions sont le symbole des changements de régime et donc de l'évolution des mentalités des gouvernements. La prise de conscience est là pour faire avancer les choses, pour se libérer des chaînes au sens propre et figuré, pour faire se lever les barrières de l'incompréhension. Parler, analyser et comprendre notre passé commun est un acte aux valeurs salvatrices permettant à l'Humanité de panser ses blessures et d'avancer. Le système ainsi mis en place a codifié et planifié les conditions de vie et l'existence même des esclaves. Le Code Noir de 1685, la situation de la Femme esclave et la position de l'Eglise catholique à l'époque sont autant d'éléments qui permettent d'affirmer que les 'règles' relatives à l'esclavage n'obéissent pas aux seules dispositions légales, mais sont bien au contraire une entité complexe, floue et aux multiples facettes. Bien que l'esclavage ait été remis en cause dans les années 1840 puis aboli en 1848, il subsiste encore aujourd'hui différentes formes de domination, d'autres formes d'esclavage qui nous interpellent. En 1998, 150 ans après, une mobilisation des Réunionnais de la diaspora a permis de rappeler la nécessité d'un 'devoir', certes au nom des Réunionnais mais surtout de l'Humanité. (Brochure)