Violence as politics : the escalation and de-escalation of political violence in Algeria 1954-2007
Texte imprimé
- Auteurs : Boserup Rasmus Alenius (1975-....) ; Bozarslan Hamit (1958-....) ; Scheffler Thomas (1950-....) ; Københavns universitet ; École des hautes études en sciences sociales ;
- Editeurs : [S.l.] [s.n.] ;
- Date d'édition : 2007
- Sujets : Anthropologie politique -- Thèses et écrits académiques -- Algérie, Violence politique, Mouvements sociaux, Nationalisme, Islamisme, Front de libération nationale -- Thèses et écrits académiques, Groupes islamiques armés
- Langue(s) : Anglais
- Description matérielle : 1 vol. (277 p.), 25 cm
- Pays de publication : France
Notes
Bibliogr. p. 261-271. ; Thèse de doctorat ; Histoire et civilisation ; Paris, EHESS ; 2007 ; Thèse de doctorat ; Histoire et civilisation ; Copenhague, Københavns universitet ; 2007
Résumé
Le but central de cette thèse est d'identifier les dynamiques derrière les changements de la mobilisation collective en Algérie de la non-violence à la violence de 1954 à 2007. L'argument central est que ces dynamiques sont politiques et non pas culturelles, même si la culture influence la mise en forme de la violence. La thèse apporte une nouvelle connaissance dans quatre domaines : (1) Elle présente une masse de sources inédites, rassemblées pendant les périodes de recherche sur le terrain en Algérie et pendant des périodes de recherche dans les archives publiques et privées en France et en Angleterre. (2) Elle propose une analyse typologique de l'action collective, qui permet d'identifier des relations inconnues entre différents types de violence. (3) Elle propose une narration qui fait rupture avec l'historiographie. (4) Elle met l'exemple algérien en relation avec les présents débats dans les sciences sociales concernant la formation d'état, les mouvements sociaux, et la violence. ; The central aim of the thesis is to identify the dynamics behind the changes from non-violent to violent collective action in Algeria from 1954 to 2007. The central argument is that these dynamics are political rather than cultural, although culture plays a role in forming the violence. The thesis brings new insight in four areas. First, it presents a large body of formerly unknown empirical material collected during fieldwork in Algeria and in public and private archives in France and England. Second, it proposes a typological analysis of the different repertoires of contentious politics in Algeria, which reveals hiherto unknown interrelations between different types of political violence. Third, it proposes a narration of Algerian modern political history, which deviates from the conventions in the existing historiography. Fourth, it relates the Algerian example to the current theoretical discussions within the social sciences about state formation, social movements, and violence.