L'idéologie des formes dans le parcours poétique de Langston Hughes
Texte imprimé
- Auteurs : Sylvanise Frédéric (1973-....) ; Grimal Claude ; Université de Paris-Nanterre ;
- Editeurs : [S.l.] [s.n.] ;
- Date d'édition : 2003
- Sujets : Littérature américaine -- Auteurs noirs américains -- Thèses et écrits académiques, Harlem Renaissance, Hughes, Langston -- Critique et interprétation -- Thèses et écrits académiques
- Autre(s) édition(s) : Langston Hughes
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 2 vol. ([VIII]-617 f.), 30 cm
- Pays de publication : France
Notes
Publication autorisée par le jury ; Bibliogr. f. 547-605. Index ; Thèse de doctorat ; Langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes ; Paris 10 ; 2003
Résumé
Le poète africain-américain Langston Hughes (1902-1967) a produit une oeuvre considérable. Partie prenante du moment esthétique de la Renaissance de Harlem, il s'y distingue en défendant le folklore africain-américain contre les tenants d'une tradition poétique britannique. Dans ses premiers recueils, il s'inspire des rythmes du blues et du jazz pour composer ses poèmes, qui font de lui le chantre du peuple noir. L'idéologie contestataire de son oeuvre s'inscrit alors autant dans ses choix formels que dans le contenu de ses travaux, alors assez peu dérangeant. Au cours des décennies 1930 et 1940 en revanche, Hughes se sert de la forme poétique à des fins de propagande bolchevique. Enfin, dans ses derniers recueils, publiés entre 1951 et 1961, le poète renoue avec les expériences musicales des années 1920, mais sur un mode plus complexe, hérité des techniques modernistes. L'influence des recherches formelles de Ilughes sur d'autres poètes est indéniable, surtout dans le domaine musical. ; The African-American poet Langston Hughes (1902-1967) has produced a considerable poetic oeuvre. Taking part in the aesthetic moment of the Harlem Renaissance, he stands out by defending the African-American folklore against the upholders of a British tradition of making verse. In his first works, he draws his inspiration from the rhythms of blues and jazz music to compose his poems which make him the mouthpiece of the Black people. The anti-authority ideology of his work is inscribed in his formal choices as much as in the content of the poems which was barely disturbing at the time. Contrary to what he did in the 1920s, he uses the poetic form as a means of Bolshevik propaganda in the 1930s and 1940s. Finally, in his last works, published between 1951 and 1961, he revives the musical experimentations of the 1920s, but in a more complex manner, inherited from Modernist techniques. The influence of Hughes's formal research on other poets is undeniable, especially in the musical field