La Mémoire en images : réflexions sur la photo de famille à Tamazunchale et Santa Maria del Rio, (Etat de San Luis Potosi), Mexique, 1930 à 2002
Texte imprimé
- Auteurs : Ramírez Martínez Claudia ; Navet Éric ; Université de Strasbourg ;
- Editeurs : [S.l.] [s.n.] ;
- Date d'édition : 2011
- Sujets : Albums de photographies -- Thèses et écrits académiques -- Mexique -- San Luis Potosí (Mexique, État) 20e siècle, Mémoire collective, Identité collective
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 vol. (462 p.), : Ill., cartes, 30 cm
- Pays de publication : France
Notes
Publication autorisée par le jury ; Bibliogr. p. 413-454 ; Thèse de doctorat ; Sciences de l'Homme et de la Société. Anthropologie et Ethnologie ; Strasbourg ; 2011
Résumé
L’image photographique est proposée, dans notre travail, comme une représentation des relations qui croisent mémoire individuelle et mémoire collective. Cette idée a entraîné trois séries de questions : a) Quelles sont les raisons de garder des images au sein de la même famille? Si les relations sont liées à une échelle de valeurs spécifique, comment concernent-elles l’image ? b) Si la photographie de famille, voire les archives photographiques individuelles, deviennent en définitive partie de la mémoire collective, pourquoi existe-t-il un dédain envers les archives locales ? Quand un ensemble d’images prend-il une signification pour le groupe ? Comment le sens d’appartenance est-il marqué à travers les années ? Quel rôle les photographes jouent-ils au sein des peuples ? c) De quelle manière l’individu peut-il justifier la création de sa propre image au moyen d’un objet photographique ? Comment l’individu s’interroge-t-il sur les changements de sa propre image ? La mémoire individuelle est étroitement associée à un récit de vie, elle reste liée aux images de l’album de famille. Le contexte est celui de deux localités mexicaines, Santa Maria del Rio et Tamazunchale. La comparaison de ces deux populations, celle de Tamazunchale et celle de Santa Maria del Rio, a permis d’aborder parallèlement la manipulation de l’image dans le milieu rural et dans l’environnement urbain et de mettre en évidence les différences entre la localité urbaine avec ses activités commerçantes et la localité rurale avec ses activités artisanales. La période relativement longue, allant de 1930 à 2002, est traitée de manière synchronique avec une bonne insertion du matériel photographique. ; The photographic image is proposed, in this case, as a representation of relationships that cross individual memory and collective memory. This idea resulted in three issues: a) what were the reasons to keep the images within the same family? If relations were related to a specific scale of values, how they would target the image? b) If family pictures see the individual photo archives, at the end become part of collective memory, why is there a disdain for the local archives? When a set of images takes a meaning for the group? How the sense of belonging is marked over the years? What role do they play the photographers among peoples? c) How the individual can justify the creation of his own image through a photographic object? How the individual ask himself about the changes of his own image? Individual memory is closely associated with a life history; she remains tied to images of the family album. The context is that of two Mexican towns, Santa Maria del Rio and Tamazunchale. The study period extends from 1930 until 2002. The comparison of these two populations, Tamazunchale and Santa Maria del Rio, has addressed the parallel manipulation of the image in the rural and the urban environment; it also brings out the differences between the urban community with its trading activities and the rural community with its crafts. The relatively long period, from 1930 to 2002, is treated in a synchronic way, with a good insertion of photographic equipment.