Orozco's American epic : myth, history, and the melancholy of race
Bibliographie
- Auteurs : Coffey Mary K. (1968-....) ;
- ISBN : 978-1-4780-0178-2, 978-1-4780-0298-7
- Sujets : Art mexicain -- États-Unis 20e siècle, Muralisme, Orozco, José Clemente (1883-1949)
- Langue(s) : Anglais
- Description matérielle : 1 volume (xx-361 pages), : Illustrations en couleurs, 26 cm
- Pays de publication : Royaume-Uni
Notes
Notes bibliogr. Bibliogr., p .[325]-340. Index
Résumé
Between 1932 and 1934, José Clemente Orozco painted the twenty-four-panel mural cycle entitled The Epic of American Civilization in Dartmouth College's Baker-Berry Library. An artifact of Orozco's migration from Mexico to the United States, the Epic represents a turning point in his career, standing as the only fresco in which he explores both US-American and Mexican narratives of national history, progress, and identity. While his title invokes the heroic epic form, the mural indicts history as complicit in colonial violence. It questions the claims of Manifest Destiny in the United States and the Mexican desire to mend the wounds of conquest in pursuit of a postcolonial national project. In Orozco's American Epic Mary K. Coffey places Orozco in the context of his contemporaries, such as Diego Rivera and David Alfaro Siqueiros, and demonstrates the Epic's power as a melancholic critique of official indigenism, industrial progress, and Marxist messianism. In the process, Coffey finds within Orozco's work a call for justice that resonates with contemporary debates about race, immigration, borders, and nationality. ; Entre 1932 et 1934, José Clemente Orozco a peint un cycle de peinture murale de vingt-quatre panneaux intitulé L'épopée de la civilisation américaine dans la bibliothèque Baker-Berry du Dartmouth College. Artefact de la migration d'Orozco du Mexique aux États-Unis, l'épopée représente un tournant dans sa carrière, se présentant comme la seule fresque dans laquelle il explore les récits états-uniens et mexicains de l'histoire, du progrès et de l'identité nationale. Alors que son titre évoque la forme épique héroïque, la fresque raconte l'histoire comme complice de la violence coloniale. Il remet en question les revendications de Manifest Destiny aux États-Unis et le désir mexicain de réparer les blessures de la conquête dans la poursuite d'un projet national postcolonial. Dans American Epic d'Orozco, Mary K.Coffey place Orozco dans le contexte de ses contemporains, tels que Diego Rivera et David Alfaro Siqueiros, et démontre le pouvoir de cette oeuvre comme critique mélancolique de l'indigénisme officiel, du progrès industriel et du messianisme marxiste. Dans le processus, Coffey trouve dans le travail d'Orozco un appel à la justice qui fait écho aux débats contemporains sur la race, l'immigration, les frontières et la nationalité.