Les gitans : les parias de Hongrie et les nouveaux castillans
Film et Vidéo
- Auteurs : Manthoulis Robert (1929-....) ;
- Editeurs : Paris La Sept FR3 Telescope Audiovisuel ;
- Date d'édition : 1989
- Sujets : Tsiganes -- Bandes vidéos -- Hongrie, Tsiganes, Flamenco (danse), Films ethnographiques Hongrie, Films ethnographiques
- Langue(s) : Français, Indéterminée
- Description matérielle : 1 cassette vidéo (VHS) (126min), : Coul. (SECAM), sonore
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Documentaire
Résumé
Les parias de Hongrie : Parler des Tsiganes de la Hongrie, c'est expliquer un phénomène socioculturel à la fois unique et répété dans tous ls pays de l'Europe. Depuis leur arrivée en Europe, les Tsiganes ont subi deux grands génocides : la destruction méthodique de la tribu 'Kale' par les rois catholiques d'Espagne, après la reconquête de l'Andalousie, et l'extermination des Roms (500 000 et peut-être davantage) de l'Europe centrale par les nazis, dans les mêmes conditions que celle des Juifs. Paradoxalement, nos sociétés ont toujours préféré ignorer les Tsiganes, plutôt que de les étudier. Clochards et Tsiganes sont considérés comme des éléménts folkloriques, anodins, une fois installés dans des 'réserves' sur les frontières de la cité. Les Tsiganes en Hongrie offrent une image assez représentative du 'phénomène tsigane' en Europe. ; Les nouveaux castillans : Au 17ème siècle, un décret royal envoie aux galères tous les gitans qui exercent un métier autre que la culture de la terre. Victimes des persécutions de l'Inquisition, les gitans espagnols passent de 200 000 à 10 000 âmes. Ce n'est qu'au 18ème siècle que naîtra la confrérie 'Los Gitanos' qui compte aujourd'hui plus de 3 000 membres. C'est seulement au milieu du 19ème siècle que le flamenco sortira de la tradition orale du cadre familial pour s'inscrire au sein de la culture andalouse. 'Le peuple qui chante le plus est le peuple qui souffre le plus' dit le proverbe. Pour les gitans, le flamenco n'est pas une simple passion, il fait partie de la vie. L'autre facteur de l'implantation de leur identité est la religion : lors de la Semaine Sainte à Séville, les 'castaleros', sorte de galériens de la foi, portent des 'passos' de plusieurs tonnes, plates-formes à l'effigie du Christ ou de la Vierge. Humiliés et persécutées depuis la nuit des temps, ces deuxpersonnages emblématiques ne peuvent être que Gitans... pour les Gitans.
Contient
Les parias de Hongrie (59min) ; Les nouveaux castillans (67min)