Propulseur
Objet
- Classification : Objet
- Nom vernaculaire : Wavikano
- Géographie : Océanie – Mélanésie – Papouasie-Nouvelle-Guinée – East Sepik (province) – Angoram (district) – Kaminimbit (village)
- Culture : Océanie – Iatmul
- Date : début du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Bambou, bois, rotin
- Dimensions et poids : 89,7 x 10 x 4 cm, 234 g
- Donateur : Etienne de Ganay ; Donateur : Monique de Ganay ; Donateur : Charles van den Broek d'Obrenan ; Donateur : Régine de Ganay - van den Broek d'Obrenan ;
- Collecte : La Korrigane ; Précédente collection : Musée de l'Homme (Océanie) ;
- Exposé : Oui
- Numéro d'inventaire : 71.1961.103.297
Description
Ce propulseur possède un élément en bois fixé sur le bambou par une bande de rotin tressé qui représente un oiseau.
Usage
« Utilisé pour la chasse et la guerre, le propulseur sert à augmenter la puissance de jet des sagaies. Sur le Moyen Sepik, les propulseurs sont constitués d'un fût en bambou, d'un élément en bois rapporté (sous lequel on place la main qui tient l'instrument, et d'un élément final en rotin. Le fût est creusé d'une rainure dans laquelle ion installe l'extrémité de la lance avent qu'elle soit propulsée par le guerrier ou le chasseur. Cet objet traditionnel est encore largement utilisé pour la chasse de nos jours. Il existe trois types principaux de propulseurs sur le Sepik. Celui-ci est le plus commun, et il est utilisé par les hommes adultes pour la chasse ou la guerre (à ma connaissance les femmes ou les enfants n’utilisent pas cet objet). Un deuxième type est aussi présent dans les collections de nombreux musées d’ethnographie. Il est dit « propulseur d’initiation » et fait partie du groupe d’objets remis par l’oncle maternel (wau) au moment de l’initiation de son neveu utérin. Il est fait d’une seule pièce de bois et présente un riche décor gravé et sculpté. Enfin le dernier type comprend les propulseurs les plus simples. Confectionnés dans un fût de bambou, il est sans décor. Il est utilisé par les jeunes garçons qui s’entrainent à chasser des oiseaux. On les fabrique dans l’après-midi et uniquement pour la circonstance. Ils sont généralement abandonnés à la nuit tombée après la partie de chasse organisée par les enfants », commentaires Nicolas Garnier, août 2016.