Cithare tubulaire
Instrument de musique
- Classification : Instrument de musique
- Nom vernaculaire : Sasandu
- Géographie : Asie – Asie du sud-est – Indonésie – Petites îles de la Sonde (aire) – Nusa Tenggara Timur (province) – Timor occidental – Kupang (ville)
- Culture : -
- Date : Première moitié du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Feuille (palmier) métal, tige (bambou), bois
- Dimensions et poids : 72 x 78 x 50 cm, 1 473 g
- Donateur : Jeanne Cuisinier ;
- Précédente collection : Musée de l'Homme (Ethnomusicologie) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 71.1955.68.93
Description
Le bambou formant le tuyau est monté de 48 cordes métalliques soutenues par des chevalets. La feuille de palmier sert de résonateur (espèce Lontar) ; L = 60 cmTige de bambou - Ho - entourée de 48 cordes tali (ind.) métalliques accordées par des clefs et maintenues à distance du bambou par des petits chevalets et l'instrument est fixé dans une très grande caisse de résonance faite d'une seule feuille de palmier borassus flabellifer - lontar (ind.) - caisse de résonance haik - bambou est de l'espèce hô (langue locale - cordes tali) (ind.) Fil de fer (besi) - petit chevalet en corne senda (langue locale) - bois de santal tjendana (ind.) - ou en acajou kaju merah (ind.) ai naa (langue locale) ; - clefs des 48 cordes sont appelées : ngun (langue locale) ; Dimensions : hauteur de la tige de bambou - 60 cm.
Usage
Sesandu / Sesando / SasandoSesando, cithare-sur-tuyau, dont les cordes, aujourd'hui métalliques, étaient constituées autrefois par des lanières d'écorce, détachées du bambou qui servait de pièce centrale. L'instrument dans son état primitif, est signalé à l'Ile de Timor dans le "Voyage de découvertes aux Terres Australes pendant les années 1800, 1801" de Péron et L. de Freycinet. Ceux-ci disent que "pour donner à l'instrument un timbre un peu moins sourd, on le suspend par quatre ou cinq liens dans l'intérieur d'une grande feuille de latanier, pliée d'une manière tout à fait semblable à celle des seaux à porter l' eau".