Haut bracelet
Objet
- Classification : Objet
- Nom vernaculaire : Amešluh (amechluh)
- Géographie : Afrique – Afrique septentrionale – Maghreb – Algérie – Grande Kabylie
- Culture : Afrique – Aït Yenni
- Date : début du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Argent, alliage de cuivre, perles de corail serties, émaux cloisonnésFiligrane
- Dimensions et poids : 6,8 x 6,8 x 8 cm
- Donateur : Jeanne Arrighi ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 70.2012.33.3
Description
Le bracelet, de forme cylindrique, est articulé par une double charnière à goupillon. La surface est entièrement ornée de filigranes et d’émaux bleus, verts et jaunes. Le décor est disposé dans des registres horizontaux. Des fils d’argent dessinant des triangles limitent les émaux. Des perles d’argent sont réparties en lignes circulaires parallèles aux bords du bracelet. Le registre central est orné de deux cabochons de forme arrondie de corail et de deux cabochons émaillés
Usage
Parure de femme. La jeune fille kabyle reçoit ses bijoux au moment de son mariage. Ils sont achetés par ses parents grâce à la dot versée par les parents du fiancé: diadème, boucles d'oreilles, braclets, chevillères, grandes fibules, colliers.Les bijoux sont par la suite portés le jour des noces puis à l'occasion de toutes les grandes fêtes religieuses ou familiales. « Les bracelets se portent toujours par paires et, dans la vie courante, pour vaquer à leurs occupations, les femmes en conservent toujours une paire, un bracelet passé autour de chaque poignet. Mais à l’occasion des fêtes et du mariage, elles en portent plusieurs mis côte à côte sur les poignets et l’avant-bras. Toutefois, aux Beni Yenni, la mariée ne portait autrefois que les ddhuh » Henriette Camps-Fabrer, bijoux berbères d’Algérie, p 105,1990