Bosphore
Arts graphiques
- Classification : Arts graphiques
- Dessinateur : René Gillotin (1814 - 1861) ;
- Géographie : Asie – Asie occidentale – Turquie – Istanbul (département) – Bosphore
- Culture : -
- Date : Octobre 1840 - mai 1850
- Matériaux et techniques : Crayon sur papierFaisant anciennement partie d'un album, aujourd'hui feuillet indépendant.
- Dimensions et poids : Dimensions du dessin : 13,4 x 20,7 cm
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 70.2006.11.118
Description
.Dessin réalisé soit au cours de la Campagne au Levant sur La Flèche, L'Archeron et le Santi Petri d'octobre 1840 à mai 1843 ou bien au cours de la Campagne sur Le Prony puis l'Inflexible vers l'Algérie et le Levant de Juin 1849 - Mai 1850.Vue du Bosphore depuis un point situé au quartier de Emirgan (cf. 70.2006.11.9). Au centre de la composition on distingue le croisement des deux rives suivi du château de Rumeli dans la partie droite du dessin. Les maisons aisées à deux étages situées au premier plan se trouvent dans le quartier de Emirgan. (Ekin Akalin, mars 2019).
Usage
De 1840 à 1856, l’officier de marine français René Gillotin parcourt le monde. Durant 16 ans, lors de ses heures de repos, il dessine les paysages, populations et cultures rencontrés. Son reportage graphique de plusieurs centaines de dessins débute à Constantinople en 1840 et se termine avec la guerre de Crimée (1853-1856), premier conflit où un photographe reçoit la mission de réaliser un reportage photographique– et non pas un dessinateur - mettant ainsi un terme à la tradition des dessins de voyages des Lumières et dont Gillotin s’est imprégnée.C’est en 1833, à peine âgé de 19 ans, que René Gillotin quitte pour la première fois la France en direction de l’Amérique du Sud. Des premières années de sa carrière maritime il ne reste pourtant aucune trace. Ce n’est que sept ans plus tard, en 1840, aux pays du Levant, que débute son reportage graphique. A partir de cette année René Gillotin ne cessera de dessiner: paysages idylliques tahitiens, ruelles étroites d’Istanbul, villages Fang cachés dans la forêt gabonaise, Marquisiens tatoués, groupes d’enfants du Sénégal, tahitiennes habillées en robes missionnaires… Les dessins, journal intime d'un marin breton, fragments de voyages, témoignent, au bout du crayon, des mondes traditionnels et de leurs transformations.