La médiathèque de Sendaï ; Le musée Guggenheim de Bilbao ; Le Palais des réceptions et des Congrès de Rome
Film et Vidéo
- Auteurs : Copans Richard (1947-....) ; Neumann Stan (1949-....) ;
- Editeurs : Paris Centre national de la cinématographie [éd.] Images de la culture [éd.] ;
- Date d'édition : 2004-2005
- Sujets : Architecture -- DVD, Médiathèques, Musées (édifices), Films ethnographiques DVD
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 DVD (77 min), : Coul. (PAL), son.
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Images de la culture, Collection architectures
Notes
Version en français
Résumé
Indiqué sur la jaquette : La médiathèque de Sendaï : Derrière une façade de verre, d’étranges structures en tubes blancs traversent le bâtiment sur toute sa hauteur. Construit par Toyo Ito, de 1995 à 2001 à Sendaï au Japon, ce 'grand magasin des médias' répond aux attentes de transparence et de liberté exprimées par la commande. L’architecte s’en explique. Richard Copans compose avec la fluidité de cette architecture qui s’efface... mais qui peut résister aux plus violents séismes. 'Cela a commencé par l’image de quelque chose de flottant dans un aquarium', dit Toyo Ito. Les treize structures de tubes torsadés qui s’élèvent dans un mouvement aléatoire ont, en effet, la fluidité des algues. Une maquette indique leur répartition et rend visible des principes constructifs innovants. La caméra explore les sept plateaux sur lesquels se répartissent la bibliothèque, les lieux dédiés au multimédia, les galeries d’exposition, les bureaux. Un programme complexe, où règne pourtant un sentiment de liberté : les cloisonnement fixes sont quasi inexistants et des espaces volontairement indéfinis sont disponibles au gré des usagers. Au rez-de-chaussée, intérieur et extérieur se confondent pour former une place publique, ouverte par beau temps. Entre métaphore et prouesse technique, cette architecture qui dialogue avec la ville semble aussi inspirée que les univers virtuels qu’elle abrite. ; Indiqué sur la jaquette : Le musée Guggenheim de BilbaoJulien Donada retrace l’histoire de la construction du musée Guggenheim de Bilbao, entre 1991 et 1997. En ouverture, sont présentés les acteurs du projet - la Fondation Guggenheim, la Ville de Bilbao et l’architecte Franck O'Gehry - ainsi que les stratégies de politiques culturelle, urbaine et architecturale qui les ont incités à l'implantation de ce bâtiment emblématique au cœur d’une ville industrielle. Les interviews de Gehry permettent de reprendre les étapes de conceptualisation du projet. D’abord, des premiers dessins à l’écriture semi-automatique d'où jaillissent des formes fluides comme des poissons tronqués, souvenirs du marché juif de son enfance à Toronto - 'nous achetions une carpe vivante que nous mettions dans la baignoire avant que ma grand-mère la tue pour en faire des boulettes'. Viennent ensuite des maquettes de petite échelle, ébauches sculptées qui isolent les volumes et évaluent les relations intérieur/extérieur. Enfin, un logiciel utilisé dans l’aviation construit avec rationalité les formes virtuelles des maquettes en carton. Ces images appréhendent peu à peu la fonctionnalité du lieu : trois niveaux d’espaces d’exposition accrochés à un atrium central et monumental. Cette architecture spectaculaire est filmée dans tous ses états 'météorologiques' et les différents points de vue rendent compte de sa position stratégique au croisement d’axes fluviaux et routiers. ; Indiqué sur la jaquette : Le Palais des réceptions et des Congrès de Rome : Construit de 1937 à 1953 par l’architecte rationaliste Adalberto Libera, le Palais des congrès de Rome fit partie d’un projet urbain grandiloquent, rêvé par Mussolini pour une exposition universelle de 1942 qui n’eut jamais lieu. Bien que chargée de références à la Rome impériale, cette architecture du fascisme se caractérise aussi par sa modernité. Analyse du bâtiment en suivant le fil de cette contradiction. Un cube monumental émerge d’un vaste parallélépipède : c’est une vision moderne, exceptionnelle dans le contexte environnant, que Libera impose par ces volumes épurés abritant une immense salle de réception, une petite salle de congrès et des espaces de service. Les réalisateurs soulignent toutefois le poids des références passéistes et contradictoires : le cube est couvert d’une coupole, une colonnade monumentale - honnie des architectes rationalistes - ouvre la façade principale, le béton brut est revêtu du traditionnel marbre de Carrare, et les performances techniques du bâtiment restent cachées. On observe comment Libera s’accommode de l’imaginaire fasciste et prévoit les mises en scènes spectaculaires chères à ses commanditaires, tout en concevant des espaces fonctionnels et des dispositifs techniques légers et graphiques : ainsi des escaliers à double volée. Maquettes explicatives et archives (films, chansons, dessins et photographies) enrichissent les images actuelles.