Les Khassenké
Photographie
- Classification : Photographie
- Photographe : Charles Monteil (1871 - 1949) ; Réalise le tirage : anonyme ;
- Géographie : Afrique – Afrique occidentale – Mali
- Date : 1915 : date d'édition / 1972 : date du tirage
- Matériaux et techniques : Tirage sur papier baryté monté sur carton
- Dimensions et poids : Dimensions du montage : 22,5 x 29,5 cm
- Production interne : Laboratoire photographique du Musée de l'Homme ;
- Précédente collection : Musée de l'Homme (Photothèque) ;
- Inscription : - Au rectoSous le portrait imprimé : "Fig. 3 - Femme du Khasso, cliché C. Monteil".
- Exposé : Non
- Numéro de gestion : PP0070917
Description
Reproduction photographique d'une illustration représentant un portrait de femme de profil, mettant en valeur sa coiffure, légendé "Fig.3 - Femme du Khasso". Légende portée sur le carton de montage de la photothèque du musée de l'Homme : "La chevelure mise à part, la femme doit épiler ou raser toutes les parties de son corps. La coiffure n'est refaite que tous les trois mois environ, en plusieurs séances reportées sur 2 ou 3 jours, après que la chevelure ait été lavée avec une décoction de feuilles de "séghéno". Le motif principal de la coiffure des femmes du Khasso est constitué par une sorte de cimier, formé essentiellement soit par une armature nommée "la-n-koto" en bois léger, soit par un sachet bourré de la poussière odorante du "wolo", ou bien des fruits parfumés du "bure", ou contenant un débris de la poche à musc de la civette. Les cheveux ramenés sur cette armature, placée au sommet de la tête, un peu en arrière du front, sont soigneusement entrelacés ; ceux restés libres forment, de chaque côté, une ou plusieurs tresses ramenées en avant ou en arrière de l'oreille suivant que la femme est ou n'est pas mariée ; à l'arrière : une ou plusieurs tresses qui tombent sur la nuque, l'on suspend, très fréquemment, un "kho-to-khulo" : une sorte de couronne extraite d'un coquillage marin que l'on remplace quelquefois par une imitation en porcelaine ; on lui attribue la vertu de protéger contre le mauvais oeil. Aux tresses latérales, l'on accroche volontiers de menues verroteries ou des pièces d'argent. Ce genre de coiffure si caractéristique est appelé "doni-balo" = "qui ne porte pas" ; la femme qui en est pourvue ne peut, en effet, porter un fardeau sur la tête. La tête est souvent ceinte d'une courroie ronde qui, passant à hauteur des sourcils, est soutenue par le lobe de l'oreille et paraît destinée à maintenir en place les tresse de la coiffure et leurs ornements". D'après "Les Khassonké", monographie d'une peuplade du Soudan français, par Charles Monteil. Ernest Leroux édit. Paris, 1915, p. 70".