Abd el Kader
Arts graphiques
- Classification : Arts graphiques
- Lithographe : anonyme ;
- Géographie : Afrique – Afrique septentrionale – Maghreb – Algérie
- Culture : Afrique – Algérien
- Date : 19ème siècle
- Matériaux et techniques : Lithographie sur papier
- Dimensions et poids : Dimensions de la feuille : 23,6 x 31,5 cm
- Ancienne collection : Musée permanent des Colonies - section rétrospective ; Précédente collection : Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie (Fonds historique) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 75.4478
Description
Portrait, de profil gauche, d'Abd el Kader, vêtu d'un long manteau, d'une sorte de capuche et portant à la taille une arme.Abd-El-Kader est né près de Mascara en 1808. Il reçoit une éducation solide et suit des études en sciences religieuses, en littérature arabe, histoire, philosophie, mathématiques, astronomie, médecine... En 1826 il effectue le pèlerinage à la Mecque et visite Bagdad.Suite à la prise d'Alger en 1830, le jeune Abd-El-Kader participe à la résistance populaire et est choisi par les tribus de l'ouest comme chef : il est investi en qualité d'Emir par une grande assemblée réunie près de Mascara, le 21 novembre1832.Abd el Kader s'engage à diriger la guerre contre l'occupation étrangère, organise l'Etat national, constitue un gouvernement, désigne les administrateurs de provinces, mobilise les combattants, crée une armée régulière, lève les impôts et rend la justice. En 1834 il signe le traité Desmichels, traité mal appliqué par le gouvernement français qui l'a pourtant ratifié.Un second traité est négocié en 1837 avec le général Bugeaud, le traité de la Tafna, qui donne à l'Emir le contrôle de l'ouest, du Titeri et d'une partie de l'algérois. Sur cette base il consolide l'état, bâtit des villes fortifiées, fonde des ateliers militaires, soumet les rebelles et les collaborateurs.A l'arrivée de Bugeaud, gouverneur en 1839, l'Emir résiste à la politique de terre brûlée, puis, devant la ruine du pays, choisi l'exil en 1847. Il est alors considéré comme prisonnier d'état par la France, est retenu à Amboise jusqu'en 1852 et sa libération par Napoléon III. Il part pour Damas, ne quittant plus la Syrie et trouvant par les émeutes de 1860 une occasion de s'illustrer comme personnage hors pair, qualité qui ne le quitte jusqu'à sa mort en 1883.