Le bon vieux tems [sic]. Mauritius
Arts graphiques
- Classification : Arts graphiques
- Lithographe : A. Richard ; Imprimeur : J. Maisonneuve ;
- Géographie : Afrique – Afrique orientale – Maurice
- Date : 19e siècle
- Matériaux et techniques : Lithographie en couleurs sur papier
- Dimensions et poids : Dimensions de la feuille : 35,8 x 54,8 cmPoids : 41 g
- Donateur : Joseph Rivière ;
- Précédente collection : Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie (Fonds historique) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 75.8835.8
Description
Rassemblés autour d'un feu, des hommes et des femmes dansent, d'autres se tiennent debout en retrait, d'autres sont assis par terre dans la pénombre. Une allée bordée d'arbres part sur la droite, le ciel est chargé de nuages mais laisse apparaître un astre, les toits d'une ville sont visibles en contre jour ; sur la droite est construite une sorte de cabane.Aucun habitant ne peuplait l'île Maurice lorsqu'elle fut découverte par les Portugais en 1507. Occupée de 1598 à 1710 par les Hollandais qui s'y consacrèrent plus à l'exploitation du bois qu'aux cultures, elle reçut le nom de Maurice de Nassau.Devenue possession de la Compagnie des Indes en 1715, puis du roi de France en 1767, l'île fut rebaptisée île de France.Fleuron de l'empire colonial français dans l'océan Indien au 18ème, elle est le centre du commerce et de la « course », avant d'être conquise en 1810 par les Britanniques.Une fois leur possession reconnue par le traité de Paris de 1814, les nouveaux arrivant laissèrent aux colons français l'usage de leur langue et du Code civil. Beaucoup demeurèrent sur l'île, créant un groupe de grands propriétaires fonciers et hommes d'affaires, les Franco-Mauriciens.L'exploitation agricole se développa avec la culture de la canne, grâce d'abord à une main-d'oeuvre d'esclaves africains et malgaches. L'abolition de l'esclavage en 1835 fit recourir à de la main-d'oeuvre indienne.L'île accéda à l'indépendance en mars 1968.