Cimier anthropomorphe
Objet
- Classification : Objet
- Géographie : Afrique – Afrique occidentale – Nigéria
- Culture : Afrique – Igbo
- Date : début du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Bois polychrome, fibres végétales.
- Dimensions et poids : 53 x 16,2 x 18,8 cm, 1044 g
- Précédente collection : Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie (Afrique) ; Ancienne collection : Musée Barbier-Mueller (Genève) ;
- Exposé : Oui
- Numéro d'inventaire : 73.1996.1.43
Description
Cimier figurant une femme assise.Fixé sur une structure en osier qui coiffait la tête du porteur, ce cimier taillé dans une seule pièce de bois représente un personnage féminin assis sur un socle de section carrée, la main gauche levée, paume ouverte vers le ciel. Le torse nu, elle porte un simple rang de perles au cou, un bracelet à chaque poignet, un anneau en dessous des genoux, et une ceinture sur les hanches. Les yeux sont clos, la bouche ouverte sur des dents bien marquées et la coiffure complexe.
Usage
H.M. Cole attribue cette figure bien sculptée aux Igbo du Sud-est et à une mascarade liée au culte Ogbom célébré en l'honneur d'une divinité mère à laquelle fait allusion cette représentation d'une femme assise. Les cimiers de l' Ogbom étaient portés par les hommes, tandis que les femmes prenaient part au culte en dansant et en chantant autour des masques. Le culte de l'Ogbom, qui était pratiqué traditionnellement chez les Ibeku, les Olokoro, les Oboso, les Ngwa et les Ozu-Item, semble avoir cessé au début des années quarante, bien que les danses du même nom aient été observées à Nsulu jusque vers les années 1970.