Le soleil et la lune dans le paganisme scandinave, du paléolithique récent à l'âge du fer germanique (de 13000 av. J-C à 750 après J-C)
Texte imprimé
- Auteurs : Ettighoffer Patrick (1948-....) ; Boyer Régis (1932-2017) ; Université Paris-Sorbonne ;
- Editeurs : S.l. s.n. ;
- Date d'édition : 2005
- Sujets : Paganisme -- Thèses et écrits académiques -- Scandinavie, Cosmologie antique, Religion préhistorique, Préhistoire, Astronomie, Paléolithique
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 12 vol. (1391 p.)
- Pays de publication : France
Notes
Publication autorisée par le jury ; 447 références bibliographiques ; Thèse de doctorat ; Études germaniques et scandinaves ; Paris 4 ; 2005
Résumé
Cette thèse se propose de démontrer l'existence et la permanence de croyances, de cultes héliaques et séléniques dans le paganisme nordique du paléolithiqye final à l'âge du fer germanique. Elle veut simultanément corriger les excès commis depuis le XVIIe siècle sur la nature et la fonction des deux luminaires. Le but est ici moins de prouver leur divinité que d'éclairer leur rôles structurant dans le paganisme nordique. Ce faisant, on fait ressortir l'indissociabilité des deux astres dans une très vaste ensemble désigné sous le terme de 'cycle vital': alternance naissance-vie-mort-renouveau. Ainsi, cette recherche est tout à la fois historique, archéologique et iconographique: historique car examen des différents états des croyances et cultes solaires et lunaires au sein du paganisme scandinave; archéologique car les moyens de cette investigation reposent d'abord sur les découvertes en ce domaines; iconographiques enfin en l'absence de documents écrits jusque vers le IVe siècle av. JC, ce sont les décors de céramique, les glyphes sur pierre et bronze, qui permettent d'éclairer la nature des croyances, la célébration des cultes, la place des deux luminaires dans la cosmologie et le Panthéon. Ceci n'exclut pas un recours à l'ethnographie, la tradition littéraire, l'étymologie et la toponymie.