La nuit égyptienne : essai de lexicologie, d'histoire et d'anthropologie religieuse ; Volume I ; Volume II ; Volume III ; Essai ; Choix de documents ; Indices. Abréviations bibliographiques. Illustrations
Texte imprimé
- Auteurs : Bazin Laure (1977-....) ; Grenier Jean-Claude (1943-....) ; Université Paul Valéry ;
- Editeurs : [S.l.] [s.n.] ;
- Date d'édition : 2006
- Sujets : Nuit -- Thèses et écrits académiques, Égypte -- Anthropologie -- Thèses et écrits académiques -- Jusqu'à 640, Égypte
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 3 vol. (655 p.), : Ill., 30 cm
- Pays de publication : France
Notes
Publication autorisée par le jury ; Bibliographie p. 595-640. Index ; Thèse de doctorat ; Egyptologie ; Montpellier 3 ; 2006
Résumé
Cette thèse constitue un essai sur la « nuit égyptienne » et plus précisément sur la façon dont l’Égyptien de l’époque pharaonique nommait, vivait et concevait sa nuit. Cette étude s’appuie sur un choix de citations hiéroglyphiques, traduites et commentées, comportant les termes les plus fréquents du vocabulaire vespéral et nocturne. Un chapitre liminaire est consacré à l’analyse du terme générique de la nuit, géreh – étymologie, variantes graphiques et expressions avec géreh. Ses rapports d’opposition sont étudiés avec son antonyme hérou puis avec les termes désignant le soir, le crépuscule ou le milieu de la nuit. Un deuxième chapitre forme la synthèse des conceptions égyptiennes sur la nuit : genèse, gloses théologiques sur ce phénomène quotidien, thèmes de la régénération et de la fécondité auquel il est associé. La figure de la divinité Géreh est également prise en compte dans cette partie. Puis, l’aspect duel de la nuit est évoqué à partir de l’exemple du verbe sédjer « passer la nuit (à) » ou « dormir ». L’opposition entre activité et non-activité nocturnes permet notamment de mettre en exergue la fonction rhétorique inhérente à bon nombre d’emplois des termes du vocabulaire de la nuit. Ensuite, les aspects positifs (repos, délassement, amour, rêves et fêtes) et négatifs (vols, crimes et terreurs irrationnelles) de la nuit sont abordés. Enfin, un dernier chapitre concerne la « nuit bouleversée ». Dans ce registre, sont plus particulièrement étudiés le topos de la nuit « inversée », les emplois métaphoriques du vocabulaire de la nuit et de l’obscurité et les phénomènes hors-normes. ; This thesis represents an essay on the “Egyptian night”, more precisely on the way that Egyptian from the Pharaonic period used to name, live and conceive his night. This study is based on a set of chosen hieroglyphic texts, translated et commented on, comprising the most frequent words of the evening and night vocabulary. The introductory chapter is devoted to the analysis of the general word for “night”, gereh – etymology, graphic variations and expressions with gereh. Its connections with its antonym herou are studied, and also with the words which designate evening, twilight or the middle of the night. A second chapter forms the synthesis on the Egyptian conceptions of the night : genesis, theological gloss on this daily phenomenon, regeneration and fecundity themes with which it’s associated. The figure of the Gereh divinity is also considered in this part. Then, the dual aspect of the night is evocated from the example of the verb sedjer, “to spend the night (to)” or “to sleep”. The opposition between nightly activity and non-activity allows to highlights the rhetoric function inherent in many uses of the words of the night vocabulary. Afterwards, the positive (rest, relaxation, love, dreams and feasts) and negative (robberies, crimes and irrational terrors) aspects of the night are tackled. Lastly, the final chapter is about the “disrupted night”. In this tone, are most particularly studied the topos of the “inverted night”, the metaphorical uses of the night and obscurity vocabulary and the non standard phenomena.