Politiques de l'image et pouvoir royal en Éthiopie de Menilek II à Haylä Sellasé (1880-1936)
Texte imprimé
- Auteurs : Sohier Estelle (1977-....) ; Hirsch Bertrand ; Triulzi Alessandro ; Université Panthéon-Sorbonne ; Università degli studi di Napoli 'L'Orientale' ;
- Editeurs : [S.l.] [s.n.] ;
- Date d'édition : 2007
- Sujets : Rois et souverains -- Thèses et écrits académiques -- Éthiopie, Symbolisme en politique, Éthiopie -- Politique et gouvernement -- Thèses et écrits académiques -- 1889-1974, Hailé Sélassié -- Thèses et écrits académiques
- Autre(s) édition(s) : Le roi des rois et la photographie
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 2 vol. (606 f.), : Ill. en noir, 30 cm
- Pays de publication : France
Notes
Thèse soutenue en co-tutelle ; Publication autorisée par le jury ; Bibliogr. f. 14-28 ; Thèse de doctorat ; Histoire ; Paris 1 ; 2007 ; Tesi de dottorato ; Histoire ; Napoli ; 2007
Résumé
Les portraits des souverains éthiopiens, de Menilek II à Hayla Sellasé, sont innombrables. Ils prennent la forme de photographies ou leurs dérivés: cartes postales, pièces' de monnaie, médailles, timbres-poste, peintures d'églises, etc. Quels sens les rois des rois donnaient-ils à ces images et à quelles fins les ont-ils utilisées? Le pouvoir royal éthiopien contrôlait tant la création que l'usage et la symbolique de ces documents pourtant importés et fabriqués presque exclusivement par des étrangers. La période étudiée est une ère de profondes évolutions tant politiques que géographiques de l'Éthiopie. La création des images répond aux enjeux du temps: intégrer l'espace nouvellement conquis et les nouveaux acteurs politiques du royaume, centraliser le pouvoir royal et assurer sa pérennité, lutter contre les puissances coloniales. Leur utilisation s'inscrit dans une politique symbolique plus large qui use d'autres expédients comme l'écrit ou le cérémoniel.