La vie qui vient d'ailleurs : mouvements, échanges et rituels dans les Hautes-Terres de la Papouasie-Nouvelle-Guinée
Bibliographie
- Auteurs : Schneider Almut (1966-....) ; Iteanu André ; École des hautes études en sciences sociales ;
- Editeurs : Münster LIT ;
- Date d'édition : Copyright 2017
- ISBN : 978-3-643-12617-7, 3-643-12617-4
- Sujets : Ethnologie -- Papouasie-Nouvelle-Guinée, Papous, Gawigl (langue), Parenté, Jardins, Papua-Neuguinea, Western Highlands ProvincePapua New Guinea
- Autre(s) édition(s) : La vie qui vient d’ailleurs
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 vol. (xii-332 p.), : Ill. en coul., portr., couv. ill. en coul., 24 cm
- Pays de publication : Allemagne
- Collection (notice d'ensemble) : Comparative anthropological studies in society, cosmology and politics, Volume 10,
Notes
Glossaire. Bibliogr. p. [303]-327. Index ; Thèse de doctorat ; Anthropologie sociale et ethnologie ; Paris École des hautes études en sciences sociales ; 2011
Résumé
'Cet ouvrage porte sur les Gawigl des Hautes-Terres occidentales de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et aborde en particulier la question de la constitution des unités sociales, à travers l’analyse du système horticole, le système de parenté, les échanges cérémoniels et les rituels itinérants. La première partie se consacre à l’étude de l’espace et de l’environnement de la vallée de Marapugul, district de Tambul, en analysant la forêt, les jardins de forêt itinérants et la zone habitée ainsi que les êtres qui occupent cet espace (les esprits, les plantes, les animaux et les hommes). Cette partie est suivie d’un chapitre charnière qui introduit les relations sociales telles qu’elles s’expriment dans le vocabulaire de parenté, qui est analysé d’une manière systémique et formelle. La deuxième partie montre les Gawigl interagir dans les relations d’échanges cérémoniels – lors des mariages et des échanges magadl (une variante des moka des Hageners, voisins des Gawigl), puis dans les grands rituels de « l’esprit-nommé ». Cette approche monographique d’une société des hautes-Terres, lieu de multiples débats anthropologiques liés à la morphologie sociale et à la personne, dégage de nouveaux éléments pour l’analyse des sociétés de cette région. Elle montre notamment la valeur que les Gawigl accordent au mouvement des personnes et des choses à travers le temps et l’espace et sans lequel rien ne peut se reproduire.'