Christophe Colomb et autres cannibales
Bibliographie
- Auteurs : Forbes Jack D. (1934-....) ; Moreau Frédéric (19..-....) ; Jensen Derrick (1960-....) ; Le Passager clandestin ;
- Editeurs : Lyon Éditions le Passager clandestin ;
- Date d'édition : DL 2018
- ISBN : 978-2-36935-217-4
- Sujets : Indiens d'Amérique -- Violence envers -- Histoire, Colonisation, Amérique -- Relations interethniques -- Histoire
- Langue(s) : Français, Anglais
- Description matérielle : 1 vol. (335 p.), : Couv. ill., 18 cm
- Pays de publication : France
Notes
Publié en 1979, l'ouvrage est ici traduit pour la première fois en français d'après la version révisée des éditions Seven Stories Press, New York, de 2008 ; Bibliogr. p. 329-335. Notes bibliogr.
Résumé
L'éditeur indique : 'Dans ce texte publié pour la première fois aux États-Unis en 1979, Jack D. Forbes présente une histoire critique vigoureuse de la civilisation occidentale et des violences coloniales. Il est l’un des premiers à proposer une contre-histoire du point de vue amérindien : il ôte de la bouche de Christophe Colomb le mot de « cannibale » et renverse l’accusation. À la vision héroïque de la conquête de l’Ouest, Forbes oppose une thèse limpide et cinglante : la civilisation capitaliste occidentale et la conquête du Nouveau Monde sont fondées sur l’exploitation, la domination, le meurtre et la cupidité, pathologies que les Amérindiens nomment wétiko. Forbes met en lumière les mécanismes de propagation de l’infection qui ont abouti à la destruction croisée des cultures indigènes et de la nature. Sa réflexion est une référence majeure pour un courant de l’écologie radicale incarné par le mouvement anticivilisation dont les représentants les plus connus en France sont John Zerzan, Kirckpatrick Sale et Derrick Jensen. Forbes a joué aussi un rôle déterminant dans la reprise de conscience des spécificités et de l’autonomie des cultures indigènes américaines vis-à-vis de la culture dominante. Ce livre est une invitation à penser l’avenir de nos sociétés sans la notion de profit, à se prémunir des pratiques capitalistes et des rapports de domination qu’elles induisent, et à restaurer le lien rompu entre l’humanité et l’écosystème terrestre dont elle fait partie.'