Les courses hippiques à l'île Maurice : tentative d'expression d'une nation
Bibliographie
- Auteurs : Tourreau Sylvie ; Champion Bernard (1944-....) ; Université de la Réunion ;
- Editeurs : Saint-Denis (Réunion) BU Espace Océan Indien, Université de La Réunion ;
- Date d'édition : 2010
- Sujets : Identité collective -- Thèses et écrits académiques -- Maurice, Courses de chevaux, Intégration sociale, Nationalisme, Hippodromes
- Langue(s) : Français
- Pays de publication : France, Réunion
Notes
Titre provenant de la page titre ; Publication autorisée par le jury ; L'accès à la ressource en ligne est réservé à l'intranet de l'université de La Réunion ; Bibliogr. p. 482-494. Annexe ; Thèse de doctorat ; Ethnologie ; La Réunion ; 1998
Résumé
Fondé par les anglais en 1812, le Mauritius Turf Club, association élitiste à buts non lucratifs, organise des courses hippiques de Maurice aujourd'hui encore seul divertissement public, laïc et gratuit de grande envergure où se retrouvent toutes les classes et toutes les communautés de la société mauricienne. Longtemps le seul fief d'une communauté dirigeante, le Mauritius Turf Club traduit une certaine dynamique sociale, intégrant peu à peu la nouvelle bourgeoisie plurielle de l'île. Alors que le patrimoine culturel demeure l'agrégat des patrimoines privés des communautés ethniques et religieuses de Maurice, l'engouement du public, sa passion pour le sport et les jeux, la charge symbolique du lieu dans lequel elles se déroulent chaque semaine des mois de mai à novembre, font des courses hippiques un élément du patrimoine national du pays, transcendant les clivages sociaux et communautaires. L'hippisme mauricien devient, en cette fin de siècle, un patrimoine vivant. Expression de la créolité, fruit des interférences culturelles, ce patrimoine vécu parle en faveur d'un sentiment national naissant chez les Mauriciens.