Bad brains : la psychiatrie et la lutte des noirs américains pour la justice raciale, XXe-XXIe siècles
Bibliographie
- Auteurs : Edwards-Grossi Élodie (1990-....) ;
- ISBN : 978-2-7535-8208-8
- Sujets : Psychiatrie -- Aspect social -- États-Unis 20e siècle, Racisme en psychologie, Noirs américains
- Autre(s) édition(s) : 'Bad Brains'
- Comprend : La psychiatrie et la lutte des noirs américains pour la justice raciale, XXe-XXIe siècles, La psychiatrie et la lutte des noirs américains pour la justice raciale, 20e-21Ie siècles, La psychiatrie et la lutte des noirs américains pour la justice raciale, vingtième-vingt-et-unième siècles
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 volume (286 pages), : Illustrations, couverture illustrée, 24 cm
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Des Amériques, 2265-6537
Notes
Bibliographie pages 247-275. Notes bibliographiques. Index ; Thèse de doctorat ; Sociologie, démographie. Migrations et relations interethniques ; Sorbonne Paris Cité ; 2018
Résumé
'Aux États-Unis, la notion de 'race' est utilisée de manière routinière par les médecins en tant que variable biologique, culturelle ou sociale, selon les situations de soins. Croisant les notions de citoyenneté, de responsabilité et de droits civiques, ainsi que les questionnements autour de la politisation de la science, cet ouvrage retrace l'histoire de la médicalisation du corps noir par la profession psychiatrique aux États-Unis, du XXe siècle jusqu'à l'époque contemporaine. Conjuguant l'histoire et la sociologie, il est ainsi question de retracer les différents régimes par lesquels la notion de race a été jugée pertinente par les psychiatres pour naturaliser les différences corporelles des années 1920 jusqu'à l'époque contemporaine. En s'appuyant sur un corpus d'archives personnelles de médecins, d'institutions de soins et de centres de recherche en psychiatrie, ainsi que sur une enquête qualitative réalisée auprès de psychiatres en Californie, ce livre démontre que la catégorie de 'race' irrigue encore et toujours les pratiques et les discours institutionnels, aussi bien dans les représentations que les médecins véhiculent des corps soignés, que dans les stratégies de naturalisation du social employées pour prendre en charge leurs patients.'