Les bulles : le nouveau cinéma israélien
Film et Vidéo
- Auteurs : Bergouhnioux Stéphane ; Nizan Jean-Marie ; Druet Stéphan ; Folman Ari (1962-....) ; Elkabetz Ronit (1964-....) ; Abbass Hiam (1960-....) ;
- Editeurs : [Paris] Centre national de la cinématographie [prod., éd.] ;
- Date d'édition : 2008
- Sujets : Cinéma -- Israël 21e siècle, Films ethnographiques DVD Israël
- Langue(s) : Français, Hébreu, Anglais
- Description matérielle : 1 DVD vidéo monoface simple couche toutes zones (58 min), : Coul. (PAL), son.
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Images de la culture, Cinéma.
Notes
Document en français avec passages en anglais et hébreu sous-titrés en français
Résumé
Indiqué sur la jaquette : Le cinéma israélien des années 2000 dépeint différentes couches géographiques, sociales, ethniques ou religieuses, s’éloignant du sujet du conflit israélo-palestinien. Les réalisateurs, de Ari Folman à Nir Bergman en passant par Etgar Keret, s’interrogent sur les mille facettes de leur cinéma, reflets de celles de leur pays. Les plans de rue volés répondent aux extraits des films, à la recherche de signes. Le cinéma israélien ne cherche plus à englober toute la réalité du pays, mais se concentre sur des fragments, des 'bulles'. Au-delà de l’opposition entre Jérusalem la religieuse et Tel Aviv la légère, chaque réalisateur explique son point de vue : Eytan Fox, né aux Etats-Unis, s’intéresse plus particulièrement à un quartier insouciant de Tel Aviv dans 'La Bulle' (2007) ; David Volach, qui vient d’une famille orthodoxe, s’interroge sur le poids de la religion dans 'My father, my Lord (2007) ; Tawfik Abu Wael, Palestinien d’Israël, filme les gens qu’il connaît dans 'Atash' (2004). Interviewées ensemble, les comédiennes Hiam Abbass, Palestinienne née près de Nazareth, et Ronit Elkabetz, Israélienne d’origine marocaine, revendiquent leur culture commune et rêvent d’un monde qui ne soit pas gouverné par un regard masculin guerrier. Tous, cependant, doutent de l’influence du cinéma sur la paix : aucun film n’aura autant d’impact qu'une tragédie telle que l'assassinat d'Yitzhak Rabin en 1995.