"Elégie pour Georges Pompidou", poème de Léopold Sédar Senghor illustré par Maria Elena Vieira da Silva
Objet
- Type d'objet : Objet
- Auteur : Léopold Sédar Senghor (1906 - 2011) ; Artiste : Maria Elena Vieira Da Silva ;
- Géographie : Europe
- Date : 1978
- Matériaux et techniques : texte imprimé et lithographie sur papier
- Dimensions et poids : format des lithographies : 45 x 35 cm
- Donateur : Jean-Gérard Bosio ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 70.2021.63.32.5.1-10
Description
"Elégie pour Georges Pompidou", édition du poème de Léopold Sédar Senghor avec quatre lithographies de Maria Elena Vieira da Silva, qui résultent d’une collaboration entre l’artiste et l’atelier BelliniFait partie des "Elégies majeures", édition des poèmes de Léopold Sédar Senghor illustrés par Hans Hartung, Zao Wou Ki, Alfred Manessier, Maria Elena Vieira da Silva, Pierre Soulages et Etienne HajduEditions Regard, 1978Livres réalisés sur une idée et sous la direction de Gérard BosioEmboîtage du livre réalisé par Bernard Duval et le coffret de l’ensemble est orné d’un dessin d’Etienne HajduTirage à 160 exemplaires + 40 exemplaires hors commerce et de chapelle, destinés aux artisans du livre.
Usage
La pensée senghorienne s'est construite autour d'une redéfinition de l'universalité. au carrefour du "donner et du recevoir", un concept que Léopold Sédar Senghor puise chez Pierre Teilhard de Chardin. Une des voies de concrétisation de ce projet se lit à travers les invitations faites à des artistes occidentaux à exposer au musée dynamique à Dakar (Marc Chagall, Pablo Picasso, Pierre Soulages, André Masson, Alfred Manessier), mais aussi à travers les illustrations de l'oeuvre poétique de Léopold Sédar Senghor. Jean-Gérard Bosio, conseiller culturel du Président du Sénégal de 1972 à 1980, a participé à ces rencontres entre le poète-président et les artistes. En 1978 paraît une édition illustrée des "Elégies majeures" avec les contributions d'Hans Hartung, Zao Wou-Ki, Alfred Manessier, Maria Elena Viera da Silva et Etienne Hajdu. A propos de l'oeuvre de Maria Elena Vieira da Silva, Léopold Sédar Senghor écrit : « J’admire que Maria Elena Vieira da Silva, retrouvant sa lusitanité, son intuition, nous donne, pour pleurer Georges Pompidou, des images, je ne dis pas des fissures – en noir, mais aussi et paradoxalement, en bleu. Bleu de la tristesse, bleu des blues, cependant bleu de la sérénité, dont on jouira au Paradis ».