"Elégie de Carthage", poème de Léopold Sédar Senghor illustré par Pierre Soulages
Objet
- Type d'objet : Objet
- Auteur : Léopold Sédar Senghor (1906 - 2011) ; Artiste : Pierre Soulages ;
- Géographie : Europe
- Date : 1978
- Matériaux et techniques : texte imprimé et gravure sur papier
- Dimensions et poids : format de la gravure : 45 x 35 cm
- Donateur : Jean-Gérard Bosio ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 70.2021.63.33.6.1-9
Description
"Elégie de Carthage", édition du poème de Léopold Sédar Senghor avec une aquatinte originale et quatre culs de lampe de Pierre Soulages. L’aquatinte a été tirée sur les presses de Lambillotte et les culs-de-lampe par Fequet-Baudier. Fait partie des "Elégies majeures", édition des poèmes de Léopold Sédar Senghor illustrés par Hans Hartung, Zao Wou Ki, Alfred Manessier, Maria Elena Vieira da Silva, Pierre Soulages et Etienne HajduEditions Regard, 1978Livres réalisés sur une idée et sous la direction de Gérard BosioEmboîtage du livre réalisé par Bernard Duval et le coffret de l’ensemble est orné d’un dessin d’Etienne HajduTirage à 160 exemplaires + 40 exemplaires hors commerce et de chapelle, destinés aux artisans du livre.
Usage
La pensée senghorienne s'est construite autour d'une redéfinition de l'universalité. au carrefour du "donner et du recevoir", un concept que Léopold Sédar Senghor puise chez Pierre Teilhard de Chardin. Une des voies de concrétisation de ce projet se lit à travers les invitations faites à des artistes occidentaux à exposer au musée dynamique à Dakar (Marc Chagall, Pablo Picasso, Pierre Soulages, André Masson, Alfred Manessier), mais aussi à travers les illustrations de l'oeuvre poétique de Léopold Sédar Senghor. Jean-Gérard Bosio, conseiller culturel du Président du Sénégal de 1972 à 1980, a participé à ces rencontres entre le poète-président et les artistes. En 1978 paraît une édition illustrée des "Elégies majeures" avec les contributions d'Hans Hartung, Zao Wou-Ki, Alfred Manessier, Maria Elena Viera da Silva et Etienne Hajdu. A propos de l'oeuvre de Pierre Soulages, Léopold Sédar Senghor écrit : « Pour ressusciter les hautes figures que voici de l’indépendance et de l’honneur africains, il fallait un Méditerranéen Pierre Soulages, par delà le style roman, est allé, en remontant le temps, chercher, auprès du « Bonhomme des Cyclades », pour parler comme André Malraux, cette écriture tectonique, qui, en caractères stricts, rythmés et magiques, figure le Destin ».