Masque-coiffe
Objet
- Type d'objet : Objet
- Nom vernaculaire : Temes napal
- Géographie : Océanie – Mélanésie – Vanuatu – Malampa – Malekula (île) ; Océanie – Mélanésie – Vanuatu – Malampa – Malekula (île) – Beilliesse
- Culture : Océanie – Small Nambas
- Date : début du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Fougère arborescente, pâte végétale, pigments
- Dimensions et poids : 41 x 31 x 31,2 cm, 3517 g
- Collecte : Pavillon de la Nouvelle-Calédonie et dépendances, Exposition coloniale de 1931 ; Précédente collection : Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie (Océanie) ; Ancienne collection : Austin ;
- Exposé : Oui
- Numéro d'inventaire : 72.1931.1.29
Description
Coiffe sculptée en fougère arborescente constituée de quatre visages. La coiffe est peinte de pigments rouge, blanc et bleu alternant des motifs en bande et des cercles. les visages sont peints de triangles colorés blanc (yeux) et rouge (front, nez, bouche).
Usage
Cette coiffe est appelée temes napal ce qui signifie "Esprit à tête chauve". Elle est portée pour le rituel de grade Nalawan dit Numbou timbarap. Elle est associée pour ce grade à une pierre dressée et à une sculpture en fougère arborescente sculptée de huit visages superposés.Ce type de masque intervient spécifiquement dans les rituels de prises de grade (appelés nalawan dans le sud de Malekula). Cette hiérarchie de grades acquis tout au long de la vie d'un homme aura toute son importance lors des cérémonies funéraires. Ainsi le type de cérémonie funéraire accordée à un homme sera fonction du grade nalawan qu'il aura atteint.A chaque grade ou à chaque action emblématique du rituel de prise d'un grade (assomer les cochons, détruire la structure cérémonielle des grades etc.) correspondrait un masque spécifique. Ils représenteraient des esprits (temes) ou des figures mythologiques comme l’ogresse Nevimbubao et son fils sasndaliep.En dehors des cérémonies, certains masques sont gardés dans la maison des hommes à l’abri du regard des non-initiés et des femmes et peuvent être repeints pour un nouvel usage. Cf. DEACON, A.B., 1934 - Malekula, a vanishing people in the New Hebrides. Londres / Routledge. p.384-435