Fixé sous verre
Peinture
- Type d'objet : Peinture
- Auteur : Anonyme ;
- Géographie : Afrique – Afrique occidentale – Sénégal – Dakar (région) – Dakar
- Date : c. 1940
- Matériaux et techniques : Verre, papier gomméTechnique : Fixé sous verre
- Dimensions et poids : 54 x 96 x 2,2 cm, 6040 g
- Précédente collection : Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie (Afrique) ; Ancienne collection : Maurice Dedieu ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 73.1994.4.10
Description
Vitre peinte, l. 48 cm, L. 90 cm. Fixé sous verre représentant Bamba rencontrant l'armée coloniale à Fewul en août 1895. La composition se divise en 2 registres superposés : les militaires habillés en bleu montent des chevaux blancs sur la terre ocre, à droite une touffe de végétation noire ; Bamba, habillé de blanc sur un cheval rouge et suivi par 3 serviteurs et précédé d'anges, évolue dans un ciel bleu. Lacunes et craquelures au niveau du blanc et du bleu. Cassures au niveau de la partie supérieure droite et disparition de la partie figurant le poitrail du cheval de Bamba.D'une taille exceptionnelle, ce fixé représente Amadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, chevauchant dans les airs encadré d'anges, rencontrant l'armée française, chevauchant sur terre. Les soldats sont en rangs serrés de deux groupes de trois, le chef en avant; ils sont vêtus de bleu, le sabre au côté et sont montés sur des chevaux blancs. Bamba, sur la droite est vêtu de blanc sur un cheval blanc. Il est accompagné de trois disciples dont Ibra Fall, disciple et serviteur de Bamba, qui est vêtu de blanc avec un turban bleu tient la bouilloire pour les ablutions. Bamba est précédé par cinq anges couronnés. Tois sont vêtus de bleu, deux sont vêtus de rouge. Leurs ailes sont bleues et jaune ou rouge et jaune. Ils portent différents attributs : le premier porte le drapeau rouge frappé de l'étoile et du croissant islamiques, jaunes, le dernier tend à Bamba "la lettre de Dieu". Le ciel est bleu, le sol est ocre. Sur la partie droite du sol poussent des végétaux noirs. Il s'agit d'une scène de la geste d'Amadou Bamba : en août 1895, alors qu'il est en route pour Saint Louis, il rencontre l'armée française à Gewul.