Etrier d'échasse (paire)
Objet
- Type d'objet : Objet
- Nom vernaculaire : tapuvae
- Géographie : Océanie – Polynésie – Polynésie française – Marquises (îles) – Nuku Hiva (île)
- Date : Deuxième quart du 19e siècle
- Matériaux et techniques : Bois sculpté et gravé
- Dimensions et poids : 10,5 x 28 x 9,3 cm, 492 g
- Donateur : Jean-Benoît Amédée Collet ;
- Ancienne affectation : Musée d'archéologie nationale ; Précédente collection : Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie (Océanie) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 72.84.242.1-2
Usage
Etriers d'échasses (tapuvae)Les échasses (vaeake) complètes sont rares dans les collections muséales, à la différence des étriers d'échasse (tapuvae), fréquents. Les étriers étaient fixés sur des perches appelées totoko, en bois léger, entourées de tapa aux endroits où les étriers étaient positionnés au moyen de cordelettes en fibres de coco tressées. Les jeunes gens de l'aristocratie s'adonnaient à la marche, à la course ou à la danse sur des échasses en guise de jeux ou lors de certaines cérémonies. Leurs pieds reposaient sur les étriers qui, pour la plupart, figuraient des « tiki ». Différents usages (ou hypothèses) ont été proposés pour ces échasses. Elles auraient été utilisées pour des formes de jeux ou de compétitions entre deux concurrents. Les participants tentaient alors de faire tomber leur adversaire. Elles auraient été aussi employées lors de rites funéraires pour des personnages de haut rang. On a aussi proposé des usages plus quotidiens comme le franchissement de rivières, ou l'évitement d'animaux dangereux. (Voir Carol Ivory p 144 du catalogue "Mata Hoata" de 2016).