Sculpture cérémonielle
Sculpture
- Type d'objet : Sculpture
- Nom vernaculaire : Malanggan
- Géographie : Océanie – Mélanésie – Papouasie-Nouvelle-Guinée – Bismarck (archipel) – Nouvelle-Irlande (province)
- Culture : Océanie – Tigak
- Date : 19e siècle
- Matériaux et techniques : Bois sculpté / (Alstonia sp.) / ocre rouge, poudre de calcaire, charbon, fibre de noix de coco, résine, coquillages, fils de laine, tissu
- Dimensions et poids : 122 x 23,5 x 40,5 cm
- Ancienne collection : André Breton ; Ancienne collection : Museum für Völkerkunde (Hamburg) ;
- Exposé : Oui
- Numéro d'inventaire : 70.1999.6.1
Description
Cette effigie "malanggan" met en relation une série d'images au symbolisme complexe. On distingue un visage composé de deux rectangles à la surface convexe au centre desquels s'inscrivent des yeux obliques inclinés vers le nez. Ce dernier est formé d'une planche sur lequel un oiseau avale un serpent. Le sommet de la tête est orné d'une représentation de plume, sans doute celle de l'oiseau totémique de la Nouvelle-Irlande, le pygargue ou le grand aigle de mer. Deux planches à la place des oreilles qui rappellent celles qui, autrefois, étaient fixées sur la tête des cadavres pour la tenir droite. La statue tient dans sa main une guirlande de noix d'arec utilisées en Nouvelle-Irlande comme lien social. La statue s'achève au bas du thorax suggérant ainsi la décomposition de chair après la mort. La surface de la statue est couverte de dessins colorés.
Usage
Deux principaux cycles cérémoniels donnaient lieu à la production d'oeuvre d'art "malanggan" : les funérailles proprement dites et une série de rites dans le clan de l'épouse ou de l'époux du mort. Les sculptures étaient placées dans un enclos spécialement aménagé et au plus fort de la cérémonie, leurs droits de reproduction étaient transmis aux nouvelles générations.