Carreau de revêtement
Objet
- Type d'objet : Objet
- Géographie : Asie – Asie méridionale – Iran – Téhéran (province) – Téhéran (ville)
- Culture : -
- Date : Vers 1865-1888
- Matériaux et techniques : Céramique siliceuse, décor moulé peint sous glaçureTechnique haft rangi (7 couleurs)
- Dimensions et poids : 33,7 x 26,5 x 2 cm
- Exposé : Oui
- Numéro d'inventaire : 70.2013.3.5
Description
Carreau de revêtement décoré en relief et polychromie d’une scène représentant, dans un paysage fleuri à fond bleu, un cavalier tendant un fruit à un simurgh (représentation exceptionnelle), oiseau fabuleux à longue queue appartenant à la mythologie persane. Un rinceau feuillagé meublé d'un fleuron trilobé parcourt le bandeau. Arrière plan (église?) influencé par les peintures occidentales. Style de Ali Mohamad Isfahani, céramiste qajar, Téhéran
Usage
L’emploi de carreaux de céramique dans le décor architectural a été largement exploité sous la dynastie des Qajars tant pour les mosquées que pour les palais et les demeures privées. A la fin du 19e siècle, certains potiers iraniens, comme Ali Muhammad Isfahani (qui signa en 1884 un panneau conservé au Victoria & Albert Museum de Londres), puisent leur inspiration dans le répertoire décoratif des palais séfévides d’Ispahan ou dans les miniatures. Ils produisent ainsi de magnifiques carreaux de revêtement destinés aux voyageurs et commerçants occidentaux. Leurs décors évoquent souvent des scènes courtoises peuplées de musiciens, de danseuses et d’échanson - vêtus de costumes imitant le style de l'époque des Séfévide- ou encore des représentations de chasse, de cavaliers ou des joueurs de polo ; ils peuvent aussi s’inspirer de textes littéraires.