Une sélection d'objets, repérables avec le logo ci-contre, a été étudiée sous l’angle de leur histoire, depuis le lieu de leur création jusqu’à leur arrivée au musée. Les informations disponibles à ce jour sont présentées ici. Cette page rend compte des cartels installés sur le plateau de collections.
En 1962, la Maison de Maille française Rodier donne au Musée de l’Homme une collection de plus de 600 tissus, vêtements et échantillons, réunis par Paul Rodier (1867-1946) lors de ses voyages en Orient. Source d’inspiration de motifs et de couleurs, cette collection est autant un témoignage ethnographique précieux des techniques textiles d’Asie que du regard d’un créateur de mode du siècle dernier.
Les pochoirs sont faits de couches de papier superposées, encollées avec du suc de plaquemine – qui rend la matière imperméable – puis découpées. Un réseau de fils de soie est tendu entre les éléments du décor pour maintenir l’ensemble en place. Il faut un pochoir par couleur. Leur taille s’accorde à la largeur des lés composant le kimono.
Ces masques ont été achetés en 2013 auprès des artistes de la ville de Dan Sai, à l’issue de la fête de Phi Ta Khon pour laquelle ils avaient été créés et portés. L’année suivante, une délégation de Dan Sai conduite par le maire de la ville est venue au musée pour faire don de deux masques supplémentaires.
[ 1 ] Artiste : Phongsak Thongphut
[ 2 ] Artiste : Naynathong Khamyi
[ 3 ] Artiste : Naynathong Khamyi
L’exposition coloniale de 1931 présentait des objets collectés ou produits pour l’occasion, à l’intérieur d’impressionnants pavillons temporaires construits dans le bois de Vincennes. Le pavillon du Cambodge était une reproduction du site archéologique d’Angkor Vat en plâtre remplie d’objets quotidiens, de maquettes et de costumes le plus souvent produits sur commande.
À partir des années 1930, le laboratoire d’anthropologie du nouveau musée de l’Homme missionne des ethnologues en Asie du Sud-Est pour mener des recherches et des collectes. Les objets rassemblés dans un but documentaire illustrent l’économie, les modes de vie et de pensée des sociétés.
Cette peinture a été collectée par Jacques Bacot (1877-1901), explorateur, linguiste, éminent spécialiste du Tibet. La collection qu’il a réunie a été donnée en partie au Musée Guimet à l’issue de ses premiers voyages, en 1912. Puis, au fil du temps, Bacot a décidé de confier certains objets ethnographiques au musée de l’Homme en don ou en dépôt pour étude, comme cette peinture de conteur cédée en 1934.
L'image centrale représente Milarépa, avec la peau verte et vêtu d’un simple tissu en coton : il est en effet capable de maîtriser les secrets de la chaleur intérieure pour survivre en ermite dans le froid glacial des grottes tibétaines. Autour de cette image centrale, différents registres légendés racontent chacun un épisode de sa vie (ses méfaits de maître de la magie noire, ses épreuves de rédemption, son illumination, ses lieux de méditation, la rencontre avec ses disciples).
