Le tremblement de terre de Lisbonne : Université populaire du Quai Branly : conférence enregistrée au Théâtre Claude Lévi-Strauss le mercredi 20 mars 2019
Audio
- Auteurs : Quenet Grégory (1972-....) ;
- Editeurs : Paris Musée du quai Branly-Jacques Chirac ;
- Date d'édition : 2019
- Sujets : Catastrophes naturelles -- Portugal -- Lisbonne (Portugal) 18e siècle, Congrès et conférences, Séisme de Lisbonne (1755)
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 CD data (01 h 30 min)
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : L'Université populaire du quai Branly, Histoire des catastrophes.
Notes
Lien vers l'événement disponible à l'adresse ; Http://www.quaibranly.fr/fr/expositions-evenements/au-musee/universite-populaire/histoire-des-catastrophes/details-de-levenement/e/le-tremblement-de-terre-de-lisbonne-38038/ ; Histoire des catastrophes (mercredi 20 mars 2019, Théâtre Claude Lévi-Strauss)
Résumé
Le site internet du musée indique : 'Le tremblement de terre de Lisbonne demeure sans doute la catastrophe naturelle la plus célèbre de l’histoire, détruisant une partie de la capitale portugaise le 1er novembre 1755. A lui seul, l’argument quantitatif ne suffit pas à expliquer un tel choc des consciences, pas même parmi les événements contemporains. Les 10 000 morts de la capitale portugaise ne suffisent pas à éclipser les 100 000 morts de la peste de Provence en 1720, sans parler des centaines de milliers de morts causés par les cyclones en Inde en 1737 et 1789 ou les dix millions de morts de la famine du Bengale de 1770. Voltaire lui-même ne reconnaît-il pas à propos du tremblement de terre de 1699 en Chine qu’il « fut plus funeste que celui qui de nos jours a détruit Lima et Lisbonne ; il fit périr, dit-on, environ quatre cent mille hommes » (Essai sur les mœurs).- ; -Comme bien souvent, le nombre de morts ne suffit pas à définir le cœur de la catastrophe, la signification l’emporte sur les aspects matériels. Lisbonne serait la première catastrophe moderne, mettant fin à un long Moyen Age des peurs et ouvrant la voie à un nouveau paradigme du risque, structuré par les textes philosophiques et scientifiques mais aussi par une nouvelle organisation matérielle et culturelle de l’espace, au point de pouvoir être considéré comme le premier événement européen de l’histoire. Grégory Quenet est historien, membre honoraire de l’Institut universitaire de France et professeur d’histoire de l’environnement à l’université de Versailles-Saint-Quentin. Agrégé et docteur en histoire, il a soutenu sa thèse sur « Les tremblements de terre en France aux XVIIe et XVIIIe siècles » à l’Université Paris I – Sorbonne sous la direction de Daniel Roche du Collège de France en 2001.- ; Il est l’auteur de Les Tremblements de terre en France aux XVIIe et XVIIIe (Champ Vallon, 2005), Qu'est-ce que l'histoire environnementale ? (Champ Vallon, 2014) et Versailles, histoire naturelle (La Découverte, 2015). Ses travaux actuels portent sur l’Anthropocène et les enjeux de la globalisation planétaire questionnés à partir de la figure historique des îles du Paradis.'