L'envers de la nation : la nature et la nature des choses dans les territoires sauvages et no man's lands en Colombie
Texte imprimé
- Auteurs : Serje Margarita ; Descola Philippe (1949-....) ; École des hautes études en sciences sociales ;
- Editeurs : [S.l.] [s.n.] ;
- Date d'édition : 2003
- Sujets : Conflits ethniques -- Thèses et écrits académiques -- Colombie, Violence, Pétrole, Guérillas, Colombie -- Politique et gouvernement -- Thèses et écrits académiques
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 vol. (385-[44] f.), : Ill., 30 cm
- Pays de publication : France
Notes
Publication autorisée par le jury ; Bibliogr. p. 359-385. Index ; Thèse de doctorat ; Anthropologie sociale ; Paris, EHESS ; 2003
Résumé
Des armées privées de guérilleros et de groupes para-militaires disputent à l'Etat colombien le contrôle sur les no man's lands qui ont échappé aux contrôles colonial et républicain. La violence constitutive de ces régions et la difficulté qu'elles ont à s'articuler à la nation, ne sont pas une réponse aux caractéristiques sociales de la population ni à l'absence de symboles, de mythes ou d'institutions.Elles répondent plutôt à la forme particulière qu'ont prise ces derniers, ainsi qu'à l'imaginaire géopolitique qui sous-tend les projets d'intégration nationale; à la façon dont le territoire national et ses habitants ont été catégorisés et aux moyens utilisés pour se les approprier. Cet imaginaire, qui oppose la nation andine et urbaine à la non-nation des sauvages des basses-terres, est une façon de contextualiser la relation de l'Etat avec les groupes qui constituent son 'Autre'.