Les représentations animales en métal du second âge du Fer en Europe moyenne tempérée
Bibliographie
- Auteurs : Vial Éloïse (1966-....) ; Daubigney Alain (1947-....) ; Université de Franche-Comté UFR des Sciences du langage, de l'homme et de la société ; Université de Franche-Comté ;
- Editeurs : Lille Atelier national de reproduction des thèses ;
- Date d'édition : 2006
- Sujets : Civilisation de La Tène -- Thèses et écrits académiques, Figurines préhistoriques, Sculpture animalière, Arts du métal préhistoriques, Oppida
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 4 microfiches, : Ill., 105 x 148 mm
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Lille-thèses, 48217,, 0294-1767
Notes
Publication autorisée par le jury ; Bibliogr. f. 297-330 (vol. 2) ; Thèse de doctorat ; Préhistoire, Archéologie ; Besançon ; 2005
Résumé
Le corpus de référence se compose de trois cents représentations animales en métal datées du second âge du Fer et provenant de l'Europe moyenne tempérée. Cette zone s'étend de l'ouest de la France à l'ouest de l'Ukraine. Les animaux représentés sont des sangliers, des bovins, des chevaux, des cervidés, des chiens, des oiseaux et des quadrupèdes indéterminés. Les données croisées des enquêtes archéologiques et formelles aboutissent à la remise en question du lien systématique des figures de notre inventaire à l'art des oppida, remettant du même coup en cause leurs datations. La représentation animale est un art mobilier cependant, le support a pratiquement toujours disparu. Toutes les figures subissaient des transformations plus ou moins importantes et surtout similaires ; ce qui atteste de principes, de codes régissant ces actions sur les objets. Une fois détaché de son support d'origine, l'animal reprend sa liberté, ce qui laisse deviner que les images possèdent une vie propre. La représentation zoomorphe combine essentiellement des volumes simples et un traitement formel de contours délimités par des arêtes plus ou moins souples établissant de cette manière des rapports entre les contours, les volumes et les plans. La simplification radicale des formes découle d'une connaissance parfaite des animaux et nous a fait parler de la modernité des figures celtiques. Cet art devient un véritable langage qui refuse le récit narratif comme les Gaulois refusèrent l'écriture ; la parole est fluide et les représentations zoomorphes sont avant tout mobiles. La question de la signification de ces représentations reste largement ouverte