L'union fait la force : les Noirs américains et Haiti, 1804-1893
Bibliographie
- Auteurs : Bourhis-Mariotti Claire (1979-....) ; Rossignol Marie-Jeanne ;
- Editeurs : Rennes Presses universitaires de Rennes ;
- Date d'édition : DL 2015
- ISBN : 978-2-7535-4347-8
- Sujets : Noirs américains -- Identité collective 19e siècle, Nationalisme noir, États-Unis -- Émigration et immigration -- 19e siècle, Haïti, États-Unis, Douglass, Frederick -- Et Haïti
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 vol. (278 p.), : Ill., couv. ill. en coul., 24 cm
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Des Amériques, 2265-6537
Notes
Bibliogr. p. 255-270. Notes bibliogr. Index ; Thèse de doctorat ; Langue et culture des sociétés anglophones ; Paris 7 ; 2013
Résumé
La quatrième de couverture indique: '« L’Union fait la force ». Cette devise, qui figure sur les Armes de la République d’Haïti depuis plus de deux siècles, résume assez bien les espérances de Noirs américains qui se tournèrent vers Haïti dans le siècle qui suivit son indépendance. Le présent ouvrage emmène ainsi le lecteur au cœur des relations méconnues entre les Noirs américains et Haïti, et envisage Haïti comme un prisme essentiel pour comprendre comment ceux-ci pensèrent leur identité au XIXe siècle. Pour ce faire, l’auteure analyse certaines expériences haïtiennes vécues par les Noirs américains tout au long de ce siècle, depuis la première tentative d’émigration volontaire de Noirs libres vers Haïti dans les années 1820 jusqu’à l’Exposition universelle de Chicago en 1893, à l’occasion de laquelle Haïti choisit de nommer Frederick Douglass (un ex-esclave devenu abolitionniste puis homme politique américain) premier commissaire de son pavillon. Tout en montrant que l’intérêt que les Noirs américains portèrent à Haïti n’était pas incompatible avec leur lutte pour l’obtention de l’émancipation puis de l’égalité et de la citoyenneté à l’intérieur des États-Unis, l’auteure s’attache ainsi à démontrer que, pour les Noirs américains, le XIXe siècle fut, d’une certaine façon, celui d’une expérience diasporique dans l’espace caribéen.'