Le trottoir magique du clan Kauage [= The Kauage Clan's Magic Sidewalk] : l'art des peintres de rue de Port Moresby en Papouasie-Nouvelle-Guinée : Tre Street Painter's Art in Port Moresby, Papua New Guinea
Bibliographie
- Auteurs : Zimmer René ;
- ISBN : 978-2-36734-076-0, 2-36734-076-5
- Sujets : Art -- Papouasie-Nouvelle-Guinée -- Port Moresby (Papouasie-Nouvelle-Guinée) 2000-...., Art dans la rue
- Comprend : Art des peintres de rue de Port Moresby en Papouasie-Nouvelle-Guinée, Street painters' art in Port Moresby, Papua New Guinea
- Langue(s) : Français, Anglais
- Description matérielle : 1 vol. (358 p.), : Ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul., 30 cm
- Pays de publication : Polynésie Française
Notes
Bibliogr. p. 352-353. Glossaire
Résumé
'A remarkable staging of the emergence of the great painter Mathias Kauage in 1969 and his school, whose activity was generated during his lifetime and developed after his death in 2003. In his wake is formed the Clan Kauage: family, friends and artists continued his work, first by copying it, then gradually distinguishing it. They ended up standing in front of the Holiday Inn [Port Moresby], along a sidewalk with a grid suitable for displaying their highlighted flat canvases. It is a creative sidewalk, surprising, constantly renewed, sublime enterprise of sustainable development which exults within the greatest contemporary artistic adventure that Papua New Guinea has known'. ; Nous voilà en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en face d’un grand hôtel, où des peintres de rue sont installés depuis des années. Ils disposent d’une grille faisant face à la sortie principale, de quoi accrocher les toiles susceptibles d’attiser la convoitise des clients de l’hôtel désireux de repartir avec un cadeau pour leur famille ou leurs amis. C’est un lieu magique ! Le musée d’art contemporain de Papouasie-Nouvelle-Guinée le plus extravagant et le plus spectaculaire qui soit se trouve en face de l’Holiday Inn de Port Moresby. Tous les matins depuis une quarantaine d’années, dès que pointe le jour, une douzaine de peintres investissent le trottoir, chacun disposant méticuleusement ses toiles à l’endroit qu’il s’est réservé. Ces artistes proposent à la vente des oeuvres hautes en couleur dans lesquelles ils expriment leur humeur, leur façon de voir le monde et leur vision de l’avenir.- ; C’est en 1969 que le couple Beier en provenance d’Afrique débarque à Port Moresby, capitale de la Papouasie- Nouvelle-Guinée au coeur du Pacifique sud, avec pour mission universitaire de créer les conditions de l’émergence de l’art contemporain. Le pays fait état d’un potentiel artistique immense s’exprimant exclusivement autour des schémas ancestraux. Quelques précurseurs vont rapidement s’imposer dans l’embryon de centre d’art des Beier, et parmi eux Marie Taita Aihi qui fonde un atelier de textile aux motifs saisissants, Jakupa Ako, dont les peintures surprenantes sont inondées de soleil, et Timothy Akis qui dessine à merveille des figures oniriques qu’il qualifie de réalistes.- ; Quand ce dernier, garçon de courses au service d’un anthropologue, exposa pour la première fois, Mathias Kauage, agent de nettoyage, fit partie des invités, les Beier ayant pris soin d’inviter des gens de la rue afin de ne pas troubler les artistes peu habitués aux mondanités. Kauage fut subjugué par l’exposition et il ne cessera dès lors de proposer son propre parcours de dessinateur, graveur et peintre avec succès. Le clan Kauage, qui l’avait secondé dès le début de l’épopée, composé de nos jours d’une dizaine de peintres actifs, perpétue son oeuvre pour le plus grand plaisir de tous.