Jours de colère
Film et Vidéo
- Auteurs : Laborie Emmanuel ; Pétric Boris-Mathieu (1972-....) ;
- Editeurs : Meudon CNRS Images [éd., distrib.] ;
- Date d'édition : 2009
- Sujets : Viticulture -- DVD -- France -- Languedoc-Roussillon (France), Vin du Languedoc-Roussillon, Viticulteurs, Économie régionale, Crises économiques, Languedoc-Roussillon (France) -- Conditions économiques -- DVD, Films ethnographiques DVD France
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 DVD (73 min), : Coul., sonore
- Pays de publication : France
Notes
Version en français ; Distributeur CNRS Images ; Http://videotheque.cnrs.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=2124&rang=1
Résumé
Extrait du résumé figurant sur la jaquette : En Languedoc-Roussillon, la viticulture est la première activité économique de la région avant le tourisme. Cette culture régionale est liée aux coopératives viticoles, une certaine idée du vin et de la terre, et à une histoire de révoltes successives qui ont donné ses titres de gloire au 'Midi rouge'... Ce film relate la crise syndicale dans la viticulture du midi. Premier vignoble mondial en superficie et en production, le vignoble languedocien subit depuis quelques années les effets de la mondialisation dont le dernier trait est la recommandation de la commission européenne de diminuer la production d'hectolitres, ce qui, pour cette région dédiée à la culture du vin de table, est considéré comme une crise majeure à venir. La crise sans précédent de l'année 2006 se résume ainsi par une forte accumulation de stocks, une diminution des prix sur un marché international où la concurrence est croissante et une baisse de la consommation... Face à toutes ces difficultés, les viticulteurs tentent de trouver des solutions pour survivre. Certains sont tentés d'accepter les primes d'arrachage des vignes offertes par Bruxelles, d'autres envisagent de descendre dans la rue. En avril 2007, leur colère s'est exprimée par des dégradations matérielles. Pour tous ces hommes, le choix n'est pas facile car plus que le vin lui-même, ils défendent la culture, la ruralité, le rapport à la terre, celle de leurs ancêtres, dont ils pensent qu'ils ne sont pas compris à Paris ou à Bruxelles.