Zaho Zay
Film et Vidéo
- Auteurs : Ranaïvojaona Maéva (1983-....) ; Tiller Georg (1981-....) ; Raharimanana Jean-Luc (1967-....) ; Fèvre André (19..-....) ; Ranaïvojaona Michelle Eva ;
- Sujets : Identité collective -- Madagascar (île), Prisons, Colonies, Moeurs et coutumes, Films documentaires Madagascar (île), Longs métrages
- Comprend : Domicile, Phasme
- Langue(s) : Malgache, Français
- Description matérielle : 1 DVD vidéo monoface double couche (2 h 03 min), : Couleur (PAL), sonore (Dolby audio 2.0), + 1 livret (16 pages)
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Cinéma différent
Notes
Version originale en malgache et en français sous-titrée en français ; Bonus : Deux courts-métrages de Maéva Ranaïvojaona : 'Domicile' (15 min) ; 'Phasme' (29 min)
Résumé
'Sur un texte de l'écrivain Jean-Luc Raharimanana, un portrait poétique et sans fard de Madagascar, entre le quotidien d'une prison et le voyage imaginaire d'un vieil homme dans le pays. 'Zaho zay' est l'expression qu'utilisent les détenus quand ils se rassemblent le matin dans la cour de la prison de Fianarantsoa, une ville des hautes terres de Madagascar. Elle signifie 'c'est moi'. La voix d'une matonne qu'on ne verra jamais raconte le quotidien figé de cette prison surpeuplée, dirigée par des femmes conformément aux traditions matriarcales de la culture malgache. Elle rêve également au destin de son père, meurtrier en fuite, dont elle espère qu'il sera un jour arrêté. Progressivement ses fantasmes prennent le pas, recréant un voyage qui fait écho aux traditions du pays et à son histoire coloniale. années 2020 · enquête · femme · histoire contemporaine (1914 à aujourd'hui) · Madagascar · meurtrier · père · portrait · prison · souvenir.- ; Maéva Ranaïvojaona est une auteur, réalisatrice et productrice franco-malgache, qui vit et travaille à Paris et Vienne. Après des études à l'école des Beaux arts de Dijon et de Bourges, elle travaille plusieurs années en tant qu'assistante auprès d'artistes comme Ernesto Neto au Brésil et Kristina Solomoukha à Paris, puis comme assistante réalisateur auprès de jeunes cinéastes en France et en Allemagne. Entre 2012 et 2016 elle écrit, produit et réalise deux court-métrages qui seront sélectionnés dans des festivals tels que IFF Rotterdam et le Short film Corner de Cannes. En 2016 Maéva Ranaivojaona remporte en tant que productrice le prix Air France du FIDLab. En 2017 elle ouvre à Paris la branche française de Subobscura Films ensemble avec le producteur et réalisateur Georg Tiller. En 2020, le long-métrage Zaho Zay, co-produit et co-réalisé par Maéva Ranaïvojaona et Georg Tiller gagne deux prix au FID Marseille, puis le prix MehrWert de la Viennale.- ; Georg Tiller étudie le cinéma et la télévision avec Harun Farocki à l'Academie des Beaux-arts de Vienne, puis la réalisation et la mise en scène à l'Académie du film de Vienne dans les cours de Michael Haneke et Christian Berger. Il étudie également la réalisation à l'Académie allemande du cinéma et de la télévision de Berlin (dffb). Mr Tiller a travaillé comme artiste et cinéaste indépendant, producteur de ses travaux et de celui de ses amis, dans le cadre du collectif d'artistes Naivsuper. Il a travaillé comme associé à Mengamuk Films en Allemagne et est actuellement directeur de la société de production Subobscura Films à Vienne, Autriche et à Paris, France.' ; 'Lalasoa est matonne dans une prison surpeuplée à Madagascar. Ses observations sur la dure vie des prisonniers s’entremêlent à ses rêveries sur son père inconnu, disparu après avoir assassiné son frère alors qu’elle était encore enfant. Espérant secrètement qu’un jour son père sera arrêté et emprisonné, et attendant son arrivée, Lalasoa trompe l’ennui en s’imaginant ce qu’il est devenu. Dans ses fantasmes, il devient un tueur en série mythique qui, au cours de ses crimes, nous emmène à différents endroits de l’île, étroitement liés à l’histoire coloniale du pays et aux traditions malgaches. La routine de Lalasoa est soudainement tourmentée lorsqu’un nouveau détenu prétend connaître son père : «Le tueur aux dés»'