Tiflis - Une partie de la ville vue du Jardin botanique
Photographie
- Classification : Photographie
- Attribué à : F. Orden (1880 - 1900) ;
- Géographie : Asie – Asie occidentale – Géorgie – Tbilisi
- Date : c.1880-1897 : date de prise de vue
- Matériaux et techniques : Tirage albuminé maintenu par des encoches dans une planche montée sur onglet reliée en album
- Dimensions et poids : Dimensions de l'album : 28,8 x 39,5 x 4,5 cmDimensions du tirage : environ 17,6 x 23,4 cm
- Donateur : Geneviève Hettier de Boislambert ;
- Précédente collection : Musée de l'Homme (Réserve de la bibliothèque) ; Ancienne collection : Isabelle Massieu ;
- Inscription : - Au recto de la planche : Au crayon de papier en haut : "Tiflis"Au crayon de papier en bas : "Tiflis - Une partie de la ville vue du Jardin botanique" - Au recto du tirage :En blanc en bas à droite : "26 - Bot Sad" [en russe : jardin botanique]Tampon à l’encre noire « Musée de l’Homme » apposé à cheval sur le tirage et la page en bas à droite.- Au verso du tirage : A l'encre en haut à gauche : " [en russe]" / "Une partie de Tiflis / vue du jardin botanique"
- Exposé : Non
- Numéro de gestion : PA000442.107
Description
Paysage urbain, photographie prise à partir d'un chemin en contre-haut de la ville, et intitulée : "Tiflis - Une partie de la ville vue du Jardin botanique". Capitale de la Géorgie, Tbilissi, l'ancienne Tiflis, doit son importance à sa situation, à distance égale des trois zones les plus peuplées et les plus actives de Transcaucasie (la vallée inférieure de la Koura avec Bakou, le cœur de l'Arménie autour d'Erevan, la Géorgie occidentale au climat subtropical), au débouché de la seule route franchissant le Caucase dans la partie centrale. Créée au début du Ve siècle, la ville doit son nom aux sources sulfureuses chaudes qui s'y trouvent (tbili signifie chaud) ; la première de ses périodes de prospérité se place aux XIIe et XIIIe siècles, lorsque s'affirme sa vocation commerciale due à sa situation à l'intersection de la route allant de la mer Noire à la mer Caspienne avec celle qui joint l'Iran à la Russie par le col de la Croix et le défilé du Darial. Après que les invasions et les migrations de population eurent, au XVe siècle, détourné de la Caucasie les itinéraires commerciaux, la ville, disputée entre le sultan turc et le shah de Perse, végète, si bien que, lors de l'arrivée des armées russes au début du XIXe siècle, Tiflis ne compte guère que 20 000 habitants, encore que son commerce et son artisanat soient fort actifs.Le travail de la laine, de la soie et du cuir, le commerce du vin et des denrées alimentaires font la fortune de la ville et, vers 1860, on y dénombre 70 000 habitants. On a alors une ville industrielle qui se développe. La démographie de la ville est très diverse. Historiquement, elle accueillit des communautés de différentes cultures, religions et ethnies. Même si la ville, tout comme le pays, est majoritairement orthodoxe, Tbilissi est l'un des rares endroits à avoir une mosquée et une synagogue l'une à côté de l'autre, dans l'ancienne Tbilissi ; ces deux établissements religieux sont eux-mêmes situés à quelques mètres d'une des églises les plus connues de Géorgie, celle de Metekhi.Photographie faisant partie d'un album intitulé "Chine Mongolie Sibérie Turkestan Caucase, 1896-1897", constitué par Isabelle Massieu, comprenant des photographies de villes et villages, de portraits, de paysages, de bateaux, d'architecture... par des auteurs anonymes ou identifiés.