Aigrette, peigne
Objet
- Classification : Objet
- Nom vernaculaire : kutopagu
- Géographie : Océanie – Mélanésie – Papouasie-Nouvelle-Guinée – Autonomous Region of Bougainville (province) – Bougainville (île) – Bonuei (village)
- Culture : Océanie – Nasioi
- Date : Premier tiers du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Plumes de poule ("kutopagu" en langue Telei), fibres végétales, bambou sculpté
- Dimensions et poids : 27,5 x 20 x 8 cm, 15 g
- Mission : Patrick O'Reilly ; Précédente collection : Musée de l'Homme (Océanie) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 71.1934.188.273
Description
Bouquet de plumes blanches de poule,blanches taillées, montées à l'aide d'une ligature de ficelle à deux brins de fibres, sur un peigne de bambou de trois dents dont l'une est brisée.Selon Emilius Karako, ces peignes ne sont plus fabriqués aujourd'hui. On les fabriquait dans la racine du bambou sauvage ("kutopagu" en langue Telei). La ligature ornementale est nommée "luta" en Telei. Elle est confectionnée dans une plante qui serait une forme d'orchidée. La couleur jaune des fibres de la ligature ornementale est obtenue à partir d'une décoction de racine du "Morinda citrifolia" (communément appelé "noni" en Papouasie ou "mukito" en langue Telei). L'obtention de la couleur rouge n'a pas pu être connue. Emilius Karako affirme qu'autrefois on obtenait cette couleur à partir de toutes sortes d'arbres. Il mentionnait en particulier une plante nommée "penta" qui est en fait le "roucou" (Bixa orellana) et qui ne permet sans doute pas d'obtenir ce type de rouge. Le noir est obtenu en plongeant certaines fibres (dont des folioles de cocotiers) dans une terre noire. Ce bain prolongé permet d'obtenir un noir luisant. (Nicolas Garnier, 2012)
Usage
Plumet de danse qui se porte piqué dans la chevelure des hommes, lors d'une cérémonie de danse, etc...Se nomme "kove" quand le premier bouquet de plumes est seul, "mara" lorsqu'il y a un oiseau.