Sarcloir
Objet
- Classification : Objet
- Nom vernaculaire : Kaibena
- Géographie : Afrique – Afrique occidentale – Burkina Faso ; Afrique – Afrique occidentale – Mali – Aribinda
- Culture : Afrique – Kouroumba
- Date : avant 1964
- Matériaux et techniques : Fer, bois
- Dimensions et poids : 142,5 x 22 x 7,5 cm, 1282 g
- Donateur : Henri Raulin ;
- Précédente collection : Musée de l'Homme (Afrique) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 71.1964.27.16.1-2
Description
Le sarcloir, en fer, est fixe au bord d'un manche très long, en deux partie : une mince tige de fer est soudée dans la concavité de la face inférieure de la lame ; à l'autre extrémité de la tige, une douille allongée reçoit un bois grossier, de section plus grosse, qui se termine par une poignée en T. Le bord externe de la lame est en forme de croissant, le bord interne en forme de M, délimitant ainsi deux pattes symétriques et une zone centrale bombée. Le plan de la lame est incliné de 15 à 20 degrés par rapport au manche. Manche ; Long. de la tige de fer 133 cm ; Long. de la poignée en bois 59,5 cm ; Branche perpendiculaire 16,5 cm ; 3) (suite) Lame ; Envergure 21,5 cm (bords extérieurs des deux parties latérales) ; longueur 15 cm (du sommet au plan passant par les extrémités des pattes)
Usage
Utilisation donnée par H. Raulin , "Techniques et bases socio- économiques des sociétés rurales religieuses" (Etudes nigériennes 12, Ifan,CNRS) : "La fonction de l'instrument est de remuer la couche superficielle du sol (2 à 5 cm environ) et de couper la partie supérieure des mauvaises herbes. Sa mise en mouvement, alternativement d'avant en arrière, suivant des directions légèrement différentes à chaque reprise, n'est possible que dans des terres légères. C'est l'outil des sols sableux, de consistance homogène, de surface régulièrement plane", p. 26. "Avec les grandes tornades, les herbes poussent et gènent la croissance du mil : un sarclage est nécessaire. L'iler est manoeuvré à deux mains, la gauche guidant le manche, la droite poussant la poignée, ce geste étant suivi d'un mouvement du corps vers l'avant", p. 38. Le long manche permet un travail en station verticale, donc peu pénible.