Costume de mariage : robe
Textile ou vêtement
- Classification : Textile ou vêtement
- Géographie : Afrique – Afrique septentrionale – Egypte
- Date : 1860
- Matériaux et techniques : Soie, fils d'or, paillettes.Velours, broderie, application.
- Dimensions et poids : 223 x 146 x 1 cm, 2104 g
- Ancienne collection : Jacques d'Aumale ; Précédente collection : Musée de l'Homme (Afrique du Nord et Proche-Orient) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 71.1989.25.137.1
Description
Velours de soie violet. Coupe : deux pièces cousues devant et derrière, plus larges à partir de la taille où une découpe de 4 cm permet le départ de fronces ; longs pans libres formant traine sur 107 cm ; encolure arrondie et fente de 24 cm ; manches mi-longues en deux parties, la couture supérieure étant légèrement incurvée. Décor de riches broderies sur carton (type "muzarkach") au fil d'or, rehaussées de cannetilles et paillettes : rinceaux, fleurons, grenades, noeuds surmontés d'un aigle aux ailes déployés, disposés en lignes, en semis et en manière de châle autour de l'encolure.Hauteur : 222 cm ; largeur : 90,5 cm.
Usage
Eléments du costume féminin. Ce costume de mariage a été celui d'une femme de famille riche, vers le milieu du 19e siècle, au temps des kédives Said ou Ismail. Les broderies, exécutées par les hommes, ont subi l'influence des modes impériales françaises, celles-ci représentant en particulier l'aigle impérial aux ailes déployées. Quand la mariée devait se déplacer au cours des fêtes du mariage, ces traines étaient soulevées et portées par des esclaves.