Voile de femme
Textile ou vêtement
- Classification : Textile ou vêtement
- Nom vernaculaire : Taritat (berbère)
- Géographie : Afrique – Afrique septentrionale – Maghreb – Maroc – Atlas – Moyen Atlas
- Culture : Afrique – Aït Ouarain
- Date : 1ère moitié du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Laine, coton, teintures naturelles végétales (garance, noisette, écorce de grenade, henné).Armure toile, teinture à réserve par ligature, peinture
- Dimensions et poids : 136 x 105 x 0,3 cm, 347 g
- Donateur : Marcel Korolnik ; Donateur : Annette Korolnik ;
- Ancienne collection : Marcel Korolnik ; Ancienne collection : Annette Korolnik ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 70.2002.23.1
Description
Pièce presque carrée, décor sur fond brun rouge de cinq anneaux en quinconces ornés d'un réseau de petites cellules juxtaposées. Franges aux extrémités. Quelques trames claires (coton) aux extrémités.Ce type de voile de tête, faisait partie au 19ème siècle du costume quotidien traditionnel des femmes de cette région et la confection devenant de plus en rare, il fut alors utilisé uniquement pour les mariages et les grandes fêtes traditionnelles. Le tissage de ce voile est d'une grande finesse et son décor très abstrait et symbolique (5 " trous " noirs contre le mauvais œil) est d'une grande contemporanéité. La technique du plangi (teinture à la réserve) se retrouve dans tout le Maghreb, chez les populations berbères des montagnes. Ici, elle est faite d'un mélange de garance, de noisettes, d'écorce de grenade et de henné.
Usage
Elément du costume féminin : ce type de voile de tête faisait partie du costume quotidien traditionnel des femmes de cette région et la confection devenant de plus en plus rare à la fin du 19e siècle, il fut alors utilisé uniquement pour les mariages et les grandes fêtes traditionnelles. Aujourd'hui, il a disparu. Le décor très abstrait et symbolique, interprété comme cinq "trous" noirs contre le mauvais oeil, combine teinture à réserves nouées et peinture.