Planchette votive
Objet
- Classification : Objet
- Nom vernaculaire : Ema
- Géographie : Asie – Asie orientale – Japon – Honshû – Tôkyô – Setagaya-ku
- Culture : Asie – Japonais
- Date : milieu du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Bois peint
- Dimensions et poids : 23,5 x 15,8 x 1,5 cm, 66 g
- Donateur : Ushinosuke Ishii ;
- Précédente collection : Musée de l'Homme (Asie) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 71.1967.103.51
Description
Planchette rectangulaire à motifs peints dans le sens vertical, représentant le bodhisattva Jizô (skt : Ksitigarbha). Il est vêtu d'une robe orange à grandes manches, et d'une écharpe bleue à fleurs. Il porte dans une main un bâton, dans l'autre une coupe (ou une boule). Auréole rouge autour de sa tête. Il semble émerger d'une fleur de lotus rose. Encadrement de baguettes noires. Inscriptions devant et derrière. Dimensions : 21 x 12 cm.
Usage
Ce bodhisattva est, après Kannon, la plus populaire des divinités en Chine et au Japon. C'est le sauveur bouddhiste représenté sous les traits d'un moine. Son expression est pleine de calme et de sérénité. Il est généralement debout et tient un bâton de moine (shakujô), surmonté du sistre à anneaux. Dans l'autre main il tient la boule précieuse "tama". Dans son infinie pitié, il descend aux enfers pour s'interposer contre les châtiments infligés aux condamnés et délivrer les âmes des petits enfants dont il est le protecteur. Il est aussi considéré comme le patron des femmes enceintes et des voyageurs. L'idée de diviser Jizô Bosatsu en corps multiples pour sauver les six classes de la création qui se dirigent sur les six chemins vers les divers enfers, se trouve dans les principaux écrits de la Chine et du Japon. Elle conduisit à la conception de six Jizô différents, chacun d'entre eux ayant la mission d'exercer son influence sur un des six chemins. Ce culte paraît avoir été introduit au Japon par les prêtres de la secte shingon au 9ème siècle. Les attributs de Jizô sont : le brûle-parfums, la perle sacrée, le shakujô, le panier à fleur et le rosaire. L'un des Jizô joint ses mains dans l'attitude de la prière.