Lanterne de suspension
Objet
- Classification : Objet
- Nom vernaculaire : Qandil
- Géographie : Asie – Asie occidentale – Syrie
- Culture : -
- Date : 19e siècle
- Matériaux et techniques : LaitonDécor ajouré et ciselé
- Dimensions et poids : 64 x 14,8 x 14,8 cm, 398 g
- Précédente collection : Musée de l'Homme (Afrique du Nord et Proche-Orient) ; Ancienne collection : Alexandre-Charles Sauvageot ; Ancienne collection : Musée de Marine du Louvre ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 71.1930.54.1503 D
Description
Lampe formée d'une calotte semi-sphérique prolongée à sa base par trois chaînes de suspension. Celles-ci sont formées de deux tiges en forme de rubans ondulés reliées entre elles par de petits globes constitués de deux hémisphères. Elles retiennent à la base un vase en forme de dôme à décor de médaillons floraux se terminant par une coupolette.Il manque le couvercle qui surmonte la partie basse de la lampe (cf. Musée du Louvre, Intérieur du cabinet de Monsieur Sauvageot, 3e quart du XIXe siècle (1856), Roberts, Arthur HenryFrance)
Usage
Cette lanterne de suspension, sorte d’enveloppe de lampe, devait recevoir un récipient en verre où la lumière brillant en veilleuse devait transparaître à travers les multiples jours.Des outils variés ont été utilisés dans le monde arabo-musulman pour l’éclairage nocturne des mosquées. Parmi eux les bougies – réservaient essentiellement aux jours de fêtes -, les lampes à huile en verre suspendues par des chaînettes ou bien maintenues dans des « couronnes de lumière » en bronze ou des lanternes en laiton de diverses formes. L’artisanat des lampes de suspension a perduré à l’époque ottomane. Dans son dictionnaire des métiers damascains, rédigé à la fin du 19e siècle, le cheikh Muhammad Sa'îd al-Qâsimî, parlent des ferronniers d’art de Damas qui produisaient des lanternes ou fanous (du grec φανος) destinées aux habitants de la ville mais probablement aussi aux voyageurs occidentaux.