La présence compulsive du passé dans les musiques actuelles vient-elle prolonger le travail de l'ethnomusicologie ? Une ethnologue, un "digger" et un directeur artistique tentent d'y répondre.
Le marché de la réédition semble avoir explosé, des compilations d'afro-funk de labels comme Honest Jon's ou Numero Group aux albums 80’s diffusés par Minimal Wave ou la sortie des limbes de l'histoire de morceaux électro-acoustiques par Unseen Worlds.
Un marché qui inclut aussi bien la remise en circulation de succès du passé que la découverte d'œuvres négligées, qui joue autant sur la remise au goût du jour de genres mondialement populaires que sur la production de niches, qui diffuse tout autant les musiques des pays du Nord que celles du Sud.
Les innombrables rééditions qui peuplent les rayons de nos disquaires de même que nos playlists sont-elles le symptôme d'une volonté d'archivage que ne renieraient pas les scientifiques historiques de l'ethnologie ? Autrement dit, le "digger" des musiques actuelles est-il l'équivalent de l'ethnomusicologue pour les musiques traditionnelles ? Cette présence compulsive du passé vient-elle prolonger le travail de l'ethnomusicologie, ou propose-t-elle une autre manière d'aborder et d’écouter ces "passés exotiques" ?
Avec Emilie Dalage, maître de conférence à l'université de Lille 3 et membre de l’Observatoire des Mutations des Industries Culturelles, Fabrice Géry, fondateur du label de réédition Akuphone et Samuel Aubert, fondateur des Siestes Électroniques et directeur artistique.
- Durée : 00:45
- Lieu : Salon de lecture Jacques Kerchache
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Dates :
Le samedi 08 juillet 2017 de 17:00 à 17:45 -
Accessibilité :
- Handicap auditif bim (T)
- Handicap moteur
- Public : Tous publics
- Categorie : Rencontres
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Gratuit (dans la limite des places disponibles)
- Dans le cadre de : Les Siestes Électroniques 2017 - Jour #1