Sylvie Chaperon

Agrégée d’histoire en 1987, Sylvie Chaperon a d’abord enseigné dans des collèges et lycées de la région parisienne. Elle est admise à l’Institut universitaire européen (Florence, Italie) en 1993 pour réaliser une thèse d’histoire intitulée : « Le creux de la vague, les mouvements féminins de 1945 à 1970 » qu’elle soutient en 1996. Celle-ci a été publiée chez Fayard sous le titre Les années Beauvoir (2000).

Sylvie Chaperon est ensuite recrutée par l’Université de Toulouse Jean-Jaurès d’abord en tant qu’ATER (1996-2000), puis en tant que maîtresse de conférence (2000-2012) et enfin en tant que professeure (depuis 2012). Entretemps elle obtient une délégation au CNRS (2003-2005) et soutient son Habilitation à diriger des recherches intitulée « Du féminisme à la sexologie, variations sur le sexe et le genre ». Un ouvrage en est issu : Les origines de la sexologie 1850-1900, Louis Audibert, 2007 (repris en 2012 chez Payot & Rivages). Elle est membre senior de l’IUF depuis 2019.

Ses recherches empruntent deux voies principales : l’histoire sociale avec l’étude des mouvements de femmes et/ou féministes et l’histoire des sciences au prisme du genre, en particulier de la médecine.