La ressemblance est-elle un mythe ?

Georges Didi-Huberman, philosophe et historien de l’art, EHESS

Modération Anne Lafont

La ressemblance n’est-elle pas nécessaire à toute production d’un savoir ? Comment, de surcroît, s’engager dans une histoire de l’art ou, plus généralement, une anthropologie des images sans étayer ses raisonnements sur des relations de ressemblance ? À partir des deux volumes récemment publiés sous le titre La Ressemblance inquiète, Georges Didi-Huberman tentera de partager certaines des questions qui, à travers des objets d’étude très divers, se  sont posés à lui dans la longue durée de sa recherche.

Georges Didi-Huberman est philosophe et historien de l’art, directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Sa chaire s’est intitulé successivement « Anthropologie du visuel » et « Poétique des images ». Il a souvent enseigné dans des universités étrangères et reçu de nombreuses distinctions internationales, dont le prix Aby Warburg et le prix Theodor W. Adorno. Il a publié une soixantaine d’ouvrages sur l’histoire et la théorie des images, dans un vaste champ historique allant de la peinture de la Renaissance italienne aux problématiques les plus contemporaines sur la politique des images et l’héritage théorique de Warburg et de Walter Benjamin. Parmi les plus récents : Imaginer recommencer (Minuit, 2021), Le Témoin jusqu’au bout (Minuit, 2022), Brouillards de peines et de désirs (Minuit, 2023), L’Humanisme altéré (Gallimard, 2023). Il a, de plus, dirigé plusieurs expositions dans les musées d’Europe, d’Amérique du Sud et d’Asie.

La conférence est également accessible en ligne sur YouTube.